Connect with us

À la Une

RDC : « la corruption bloque l’amélioration des conditions de vie de la population »( ACAJ)

Published

on

Dans son message, ce 31 décembre 2019, à l’occasion de la nouvelle année 2020, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) se dit préoccupée par la persistance de la corruption en République démocratique du Congo, « qui bloque l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre ».

C’est pourquoi, à l’orée de l’an 1 de la gouvernance CACH-FCC, l’Acaj en appelle à une mobilisation citoyenne pour combattre la corruption qui progresse et se développe ostensiblement en RDC. « La corruption n’a ni couleur, ni origine ethnique ou provinciale. C’est un cancer social et économique qui impose des sanctions exemplaires à l’égard de tous ceux qui s’en seraient rendus auteurs ».

En effet, poursuit l’Acaj que dirige Me Georges Kapiamba, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Par ailleurs, l’idéal de l’être humain libre, libéré de la crainte et de la misère, ne peut être réalisé que si des conditions permettant à chacun de jouir de ses droits économiques, sociaux et culturels, aussi bien que de ses droits civils et politiques, sont créées.

Considérant que la Charte des Nations-Unies impose aux Etats l’obligation de promouvoir le respect universel et effectif des droits et des libertés de l’homme, la lutte contre la corruption et la fraude devrait constituer un combat à mener sur plusieurs fronts de manière à réduire les incitations à cet égard et les gains à en retirer, et, dans le même temps, accroître les risques qui y sont associés.

Pour prévenir et atténuer l’incidence négative de la corruption sur le progrès économique, la stabilité politique et la cohésion sociale de la République démocratique du Congo, l’Acaj engage le gouvernement de la république à adopter et mettre en œuvre une stratégie pertinente anti-corruption. Ce, en synergie avec les composantes attitrées dont la société civile.

La corruption constitue le principal symptôme du dysfonctionnement de la gouvernance, caractérisé par des défaillances des institutions pour faire appliquer des règles de transparence, promouvoir des normes efficaces qui condamnent la vénalité et instituent des sanctions et des mécanismes d’exécution de celles-ci dans l’intérêt de la transparence et de la responsabilisation.

L’Acaj encourage les cours et tribunaux et leurs offices à conduire avec indépendance, perspicacité et impartialité les enquêtes judiciaires actuellement en cours sur les détournements et blanchiment des capitaux portant sur les 15 millions USD et 200 millions d’euros, et celles à venir.

 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23

Published

on

Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.

Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.

Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.

Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.

Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.

Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.

Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.

Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.

Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading