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RDC : la CENCO exhorte F. Tshisekedi à changer le système de gouvernance

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Réunis en assemblée plénière ordinaire du 17 au 21 juin 2019, les évêques de la Conférence épiscopale Nationale du Congo( CENCO) se sont penchés, entre autres, sur la situation actuelle de la République démocratique du Congo.

Dans une résolution intitulée « Pas d’entraves au changement » rendue publique ce lundi 24 juin 2019, les évêques de la CENCO ont formulé une série des recommandations.

Au Chef de l’État

Les évêques lui recommandent de redorer le blason de la magistrature, particulièrement celui de la Cour constitutionnelle ;

  • D’assumer pleinement ses responsabilités de Chef de l’État ;
  • De mettre l’armée dans les conditions qui lui permettent de répondre efficacement à sa mission de défendre et de sauvegarder l’unité et l’intégrité du territoire national ;
  • De changer le système de gouvernance en instaurant un véritable État de droit à même de rendre notre pays fort et prospère.

Au Parlement

  • De se mettre réellement au service du peuple qui a opté pour le changement, de gérer utilement le temps pour voter des lois qui promeuvent la démocratie plutôt que les intérêts partisans. Dans cette perspective, la révision de la loi électorale en vue de la dépolitisation de la CENI s’avère plus que nécessaire ;
  • De veiller à ce que la majorité au parlement n’abuse pas de sa supériorité numérique pour faire voter des lois peu favorables au progrès de la démocratie dans notre pays;
  • De ne pas chercher à modifier et à tailler sur mesure des individus ou des partis politiques, les dispositions de la constitution, particulièrement celles relatives aux modes des scrutins.

Au futur gouvernement

  • De mettre au centre de son action l’amélioration des conditions de vie de la population, spécialement dans les secteurs de l’éducation, la santé et les infrastructures ;
  • De se préoccuper du grave devoir de l’éducation scolaire, en autres, en régularisant la situation salariale des enseignants non payés ou omis, préalable nécessaire à la gratuité de l’enseignement promise par le Chef de l’État ;
  • De mettre en place un comité de lutte contre la corruption, de travailler a la dépolitisation de l’appareil judiciaire, de veiller à l’effectivité de l’auto à des provinces.

 

Au peuple congolais

  • De s’unir, d’assumer notre destin et de réaliser que le changement est un combat de nous tous, de ne pas laisser une minorité prendre en otage notre patrie et notre avenir ;

 

  • De nous mettre résolument au travail pour notre développement intégral ; de savoir revendiquer et défendre pacifiquement nos droits.

 

Il sied de signaler que la publication de ses différentes résolutions interviennent 3 jours après la rencontre des évêques de la CENCO et le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.

Clément MUAMBA MULEMBUE/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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