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RDC : KYUNGU WA-KU-MWANZA a passé l’arme à gauche

D’après plusieurs sources familiales, Gabriel Antoine Kyungu wa-Ku-Mwanza, l’actuel président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga est décédé le matin de ce samedi 21 Août 2021, à Luanda la capitale de l’Angola où Il a été évacué pour bénéficier des soins médicaux de qualité, contre le covid-19.
Âgé de plus de 80 ans, Antoine Gabriel Kyungu wa-Ku-Mwanza s’éteint au moment où, la RDC avait encore besoin de lui, et principalement le chef de l’État, pour sa partition qu’il jouait dans la province du Haut-Katanga, où il était un homme très influent.
C’est un véritable coup de massue pour les jeunes de son parti, et plusieurs hommes politiques proches du président de la République.
Notez, le deuil de son fils aîné, Marcel Nsala KYUNGU, n’avait encore pas totalement été levé, que celui-ci vient de s’ajouter.
Pour rappel, Kyungu wa-Ku-Mwanza fut parmi les 13 parlementaires qui avaient créé l’UDPS, pour résister contre la dictature de Mobutu ; en plus, il a été gouverneur du grand Katanga, ministre dans différents ministères nationaux, président du conseil d’administration de la société nationale de chemins de fer ( SNCC) en sigle, et président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga.
En 2018, lors des dernières élections, il avait soutenu la candidature de Martin FAYULU à la présidence de la République, au nom de la plateforme électorale LAMUKA, dans laquelle il faisait partie.
Gedeon ELONGA Béni/CONGOPROFOND.NET
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Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.
Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.
« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.
Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.
À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.
« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.
Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.
Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.
Dorcas Mwavita/Congoprofond.net