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RDC/Kwango : JM Peti Peti nomme des politiciens dans la coordination de lutte contre le coronavirus

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Le dernier arrêté provincial nommant les membres de la coordination de lutte contre le coronavirus dans la province du Kwango, laisse à désirer et expose l’auteur à d’impitoyables critiques tant au sein de la division provinciale de la santé que dans l’opinion. Son auteur: le gouverneur de province Jean-Marie Peti-Peti.

Dans son « arrêté provincial n° 083/CAB/PROGOU/KGO/JMPPT/2020 du 28 mars 2020 portant désignation des membres des différentes commissions relatives à la lutte contre la pandémie du coronavirus (covid-19) dans la province du Kwango », le gouverneur de la province du Kwango, Jean-Marie Peti-Peti, distribue des postes aux politiciens. Toutes les commissions sont dirigées par les ministres et les deputés.

Pour une certaine opinion, le gouverneur du Kwango confond le partage des postes politiques à une urgence sanitaire.

Les critiques les plus acerbes sortent de la même Division provinciale de la santé du Kwango (DPS/Kwango), où, selon certaines sources, on ne sait pas s’expliquer pourquoi le gouverneur de province octroie des rôles très techniques aux politiques dans un secteur si sensible. La réponse vient d’une source de la DPS : les politiciens de Kenge se plaignent qu’ils ne sont pas intégrés dans les affaires de la santé. « C’est pourquoi ils ont sûrement été placés là… », affirme une autre source.

Plusieurs personnes voient mal que Jean-Marie Peti-Peti relègue au dernier plan le Chef de la division provinciale de la santé, Pierre Mwela Mangenzi, médecin et spécialiste de santé publique de son état, en se nommant lui-même président de cette structure de riposte. Il nomme le président de l’Assemblée provinciale, Honorable Mulenga Upala Wenslens, vice-président et renvoie tous les médecins, y compris la ministre de la Santé, dans le sac des « membres », où l’on retrouve le chef de division de la santé.

Pour les critiques, Jean-Marie Peti-Peti n’a fait qu’un clin d’œil flatteur au président de l’assemblée, le député sulfureux qui l’a démystifié vendredi dernier dans son propre bureau en lui demandant de démissionner de son poste de gouverneur de province, pour incompétence et amateurisme au sommet de la province.

Ceux qui s’insurgent contre cet arrêté ne se trompent pas : il contient surtout des preuves d’amateurisme.

En effet, cet arrêté contient plusieurs erreurs matérielles. L’on note la désignation des services au lieu de noms d’individus. On peut lire : « RECO », « représentant croix rouge français », « représentant PTF », etc. On y voit également des noms indéfinis comme : Mr Kabaka, Mr Pindi. Cette imprécision sera la cause d’un désordre, lorsqu’on sait que pareils noms de bantou ne désignent pas une seule personne au Kwango. Tous les Kabaka et tous les Pindi du Kwango peuvent alors s’amener à la coordination de la riposte !

Le document de Jean-Marie Peti-Peti contient une autre charge susceptible d’exposer la crédibilité des autorités provinciales : le dédoublement de fonctions. Le nominé Gaston Mwanza occupe à lui seul deux postes. Membre à la commission logistique et membre à la commission Communication. Cette double nomination dans le même arrêté ne se justifie pas tant que Peti-peti n’a pas épuisé son répertoire des Kwangolais vivant à Kenge.

Un autre constat : Peti-Peti s’est arrangé pour placer à la tête de chaque commission des politiciens et laisser derrière les techniciens du secteur de la santé.

L’on craint à Kenge que ce comité de riposte ne soit qu’un club d’amis politique à qui l’autorité provinciale en perte de vitesse envoie un signal fort à un moment où elle est en baisse d’estime dans les milieux politiques et dans l’opinion publique.

Le seul mérite dans cette composition de la coordination de la riposte contre le covid-19 au Kwango, est que le gouverneur de province a emballé toutes les autorités et personnes influentes de Kenge. « Pour que personne ne soit laissé de côté » ? Reste à savoir la qualité du travail qui sera fait.

Emile YIMBU/CONGOPROFOND.NET


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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