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RDC/Kinshasa: Mado Anunga, la fille cordonnière du boulevard du 30 juin
Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que de sottes gens, dit-on. Cet adage est expérimenté par Mado Anunga, cireuse et cordonnière à l’entrée de l’immeuble de la CNSS, sur le boulevard du 30 juin à Gombe.
La trentaine révolue, cette dame est fière d’exercer ce métier qu’elle pratique depuis trois ans. » Je suis heureuse de faire ce travail suite aux encouragements des hommes et des femmes qui me rencontrent en mon lieu de service « , nous confie Mado Anunga.
Conscientieuse, elle exhorte toutes les filles désespérées pour apprendre et devenir utile à la société. » Il n’y a pas de sot métier. Tout travail que l’homme fait, la femme peut le faire aussi. J’invite les filles désoeuvrées à prendre courage comme moi et à me rejoindre ici sur le boulevard pour s’enquerir de mon expérience et pouvoir commencer à travailler comme moi, confie-t-elle à « Forum des As ». Je suis, poursuit-elle, mariée et mère de 6 enfants. Je suis à l’aise en faisant ce travail, nous relate-t-elle.
Aujourd’hui, poursuit Mado Anunga : » je suis chef d’équipe parce que j’encadre aussi des filles qui viennent solliciter notre accompagnement « .
Tout a commencé par une émission suivie à la télévision, raconte Anunga. » Je suivais cette émission où la présidente de l’Ong « Association des Femmes en mission « , qui encadre les filles qui chôment, lançait un message aux téléspectateurs. Elle a déclaré qu’elle était à la recherche des filles qui voulaient apprendre à cirer les chaussures et à faire la cordonnerie. Comme j’étais intéressée, je l’ai suivie jusqu’à l’adresse du siège de l’Ong, à Bandalungwa.
« Une fois sur place, elle m’a accueillie et j’ai passé trois mois de formation, à l’issue de laquelle j’ai trouvé un coin attrayant pour exercer mon métier « , explique Mado Anunga.
C’est ainsi que » je me suis retrouvée à l’entrée de l’ancien INSS, où j’exerce mon métier, à la satisfaction de mes clients et des passants « , mentionne-t-elle.
Mathy MUSAU/FDA/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
RDC : La CENCO veut de Jean-Pierre Bemba, les preuves de 1.000.000$ remis à chaque diocèse
Dans une mise au point faite ce jeudi 05 décembre, la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a rejeté les propos du vice-premier ministre et ministre des transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, lors d’une intervention mercredi, sur top Congo FM.
Tout en contestant ces allégations, la CENCO considère cette sortie comme une allusion d’attaques et de procès d’intention contre l’église catholique en RDC.
« Nous déplorons cette sortie médiatique émaillée d’allusions, d’attaques et de procès d’intention contre l’église catholique de la RD Congo », fait savoir son secrétaire général abbé Donatien Nshole.
L’église catholique dément également les affirmations du VPM des transports selon lesquelles, chacun de ses 47 diocèses aurait reçu la faveur de bénéficier d’un montant de 1.000.000 $ de la part du président de la République, pour la construction des œuvres caritatives et de développement.
Pour la CENCO, le gouvernement congolais et l’église catholique ont convenu de collaborer pour une mise en œuvre des projets sociaux et économiques à impact visible en faveur des populations locales à travers les 48 diocèses de la RDC. « Sans jamais été demanderesse, et surtout dans le souci de rendre service à la population, de bonne foi, l’Eglise s’est engagée », poursuit abbé Nshole.
Les accusations non fondées
Cependant, la CENCO demande à Jean Pierre Bemba de rendre publique les preuves de ses allégations de 1.000.000$ remis à chaque diocèse.
Par ailleurs, l’église catholique rappelle sa mission qui est de préserver la paix et l’unité entre les fils et filles du Congo, ce qui soutient son refus catégorique à tout éventuel changement de la constitution.
Félix Ilunga/CONGOPROFOND.NET
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