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RDC/Kinshasa : après les enseignants du Lycée Mpiko, ceux de Mont Amba entrent en grève

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Depuis ce lundi 23 septembre, les enseignants du Complexe scolaire du Mont Amba sont en grève comme leurs confrères du lycée Mpiko.

Parmi les revendications de ces enseignants figurent la demande des mesures d’exception pour leur institution et certains préalables avant l’application de la gratuité de l’enseignement de base.

Les grévistes sollicitent du gouvernement à défaut de la prime des parents, d’inscrire sur les listes de paie des enseignants employés par l’Etat mais qui ne bénéficient pas encore de leurs salaires, rapporte la radio Okapi.

Avec plus de 6000 élèves et 450 enseignants et personnel administratif, cette école d’application de l’Université de Kinshasa fonctionne chaque année avec un budget de plus de 2 135 000 USD.

« Après plus de deux semaines de la rentrée scolaire, le Complexe scolaire Mont Amba n’a bénéficié du gouvernement ni frais de fonctionnement ni la prime des enseignants.
Du coup, les élèves viennent à l’école sans étudier, » indique Norbert Ndambu, président de la délégation syndicale dans la lettre adressée au Recteur de l’UNIKIN, avec copie au Président de la République.

Norbert Ndambu assure que cette école ne dépend pas de l’Enseignement primaire et secondaire et n’a pas été budgétisée pour la gratuité de l’enseignement. C’est ce qui est à la base de la grève.

« Le gouvernement a déclaré la gratuité, mais le Mont Amba n’a pas été ciblé parmi les écoles qui devraient bénéficier de cette mesure. Parce que nous ne sommes pas budgétisés. En plus, il y a à peu près 167 nouvelles unités, des personnes qui ne sont pas payées et qui ne vivent que de la prime. Mont Amba est une unité décentralisée de l’Université de Kinshasa. Nous ne dépendons pas de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel », note une enseignante de ce complexe scolaire auprès de la radio Okapi.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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