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RDC: Katumbi entame sa tournée nationale ce dimanche 26 mai par Goma
Moïse Katumbi, coordonnateur de Lamuka, sera à Goma (chef-lieu du Nord-Kivu) le dimanche 26 mai, a annoncé son directeur cabinet et porte-parole, Olivier Kamitatu Etsu. À l’en croire, cette sortie intervient après celle de Lubumbashi, Kashobwe son village natale et Kasumbalesa.

Pour plusieurs observateurs, Moïse Katumbi profitera également de cette tournée pour palper le terrain, lui qui veut faire sa plateforme d’ »Ensemble pour le Changement » un grand parti politique dans les prochains jours.
Notons que cette tournée entre dans le cadre du tour de la RDC qu’il avait promis lors de ses précédentes sorties en Europe.
« S’il n’y a pas eu de troisième faux penalty, c’est grâce aux Kinois. Il faut féliciter ce peuple. Il faut féliciter les étudiants. Je vais sillonner le pays. Je suis Congolais et je vais aller communier avec mes frères. Je vais aller partout dans le pays », avait-il dit au cours de sa conférence de presse organisée à Lubumbashi, le mercredi 22 mai dernier.
Il sied de signaler que l’ex-gouverneur du Grand Katanga compte jouer un rôle d’opposant tout au long de cette nouvelle législature en République démocratique du Congo.
Rappelons-le, Moïse Katumbi est rentré lundi 20 mai en RDC après près de trois ans d’exil.
MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET
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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”
Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.
Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée
Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.
Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.
“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”
La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.
“Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.
Une mise au point dans un contexte délicat
Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.
Une parole rare, un signal fort
Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.
Tchèques Bukasa
