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RDC/Kasai : les CICR et CR au chevet de 8509 ménages victimes des conflits coutumiers à Kakenge

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La Croix-Rouge de la RDC/Province du Kasaï, en collaboration avec son partenaire traditionnel, le Comité international de la Croix-Rouge, organise depuis mercredi 05 juin 2019 des séances de diffusion sur la mission du Comité international de la Croix-Rouge et de la Croix-Rouge RDC dans l’agglomération coutumière de Kakenge.

Selon le chef de division provinciale en charge de la communication et relations publiques, Emmanuel Nsampula Kalenga, les éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo, de la Police Nationale Congolaise, les notables et les volontaires de la Croix-Rouge prennent une part active à ces assises. Et d’ajouter que ces séances se veulent une activité prélude à l’assistance humanitaire de la Croix-Rouge RDC/Kasaï avec l’appui du CICR, à près de 8509 ménages identifiés dans 7 aires de santé sur neuf de la localité. Tous ont été victimes des conflits coutumiers que Kakenge à connu ces derniers mois.

Ces activités rentrent dans le cadre de la mission de la CICR en RDC depuis 1978, mission qui consiste en la protection et secours aux victimes des atrocités, catastrophes naturelles et d’appui à la Croix-Rouge du pays dans ses réponses aux urgences dans le respect des Droits de l’Homme et des lois de la République.

Notons que Kakenge est une localité de la province du Kasaï, située à plus ou moins 350 km au Nord-Est du chef-lieu de la province ,dans le Territoire de Mweka.

Laurent Lukengu/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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