À la Une
RDC/Kasaï : enfin, le gouvernement Piem Tutokot est là !
Il est rendu public ce mardi 25 juin 2019 par Me Dieudonné Piem Tutokot, gouverneur du Kasaï, en présence du vice-gouverneur Gaston Nkole Tshimuanga dans la salle des réunions du gouvernorat.
Il ressort donc de l’arrêté no1/07/cab/G.p/Ksai/017/2019 du 25 juin 2019 portant nomination des ministres provinciaux que deux députés provinciaux font leur entrée dans ce gouvernent: Kawino Ndongo Deller, ministre provincial de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumieres et Olivier Tombe Tombe, ancien conseiller du gouverneur honoraire, Marc Manyanga, en charge des infrastructures. Il va s’occuper maintenant des Travaux publics et infrastructures. Il a de l’expérience pour avoir été non seulement au gouvernement Manyanga, mais aussi au Kasaï Occidental.
Notons, par ailleurs, que Mbidi Nondo Pauline va s’occuper du Genre, famille et enfant ainsi que la santé et la Nouvelle citoyenneté.
Denise Muluka Muhandji est secrétaire exécutive provinciale adjointe en charge des Finances. Un administrateur de territoire est devenu secrétaire exécutif du gouvernement provincial. Il s’agit de Pembelongo Bomilongo Jacob, administrateur en fonction de Mweka.
Alors que jusqu’ici secrétaire administratif à l’Isp/Tshikapa, Mwanza Kalumba León devient secrétaire exécutif adjoint en charge des questions administratives et juridiques. Dr. Francois Tshitambala Tshitenge est le ministre provincial des Finances et approvisionnement.
Les nouvelles technologies de la communication et informations sont confiées à l’udps Mutombo Mutombo Romain, alors que les Affaires sociales, humanitaires et enseignements sont confiés à Kalumba Cephas. Plan, budget et tourisme à Bokele Bakoko et les sports, loisirs, cultures et arts à Kabamba Mukemayi.
Mapaya Makoro prend en charge les Mines, terre et énergies.
Selon le gouverneur du Kasaï, le retard dans la publication de son gouvernement se justifie par des négociations avec toutes les forces vives pour une cohésion sociale et cohabitation pacifique des Populations.
Cet exécutif provincial a offert à chaque territoire deux ministres, à l’exception du territoire d’Ilebo qui a un ministre. La ville de Tshikapa et le territoire de même nom ont un ministre provincial. Aucun ministre de l’ancien gouvernement provincial n’est retenu par Piem Dieudonné.
Au regard de cet arrêté Piem Tutokot Dieudonné, gouverneur du Kasaï, a joué au sapeur-pompier et à la cohésion sociale.
Laurent Lukengu/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
There is no ads to display, Please add some