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RDC/Kasaï central : La société THOMSON annonce son installation

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La délégation de la société suisse THOMSON séjourne déjà à Kananga depuis le mardi 03 Décembre 2019, et est conduite par le professeur Jules Emmanuel. Cette délégation annonce l’ouverture, dans un avenir très proche, de la société THOMSON dans cette partie du pays.

Il sied de signaler que, cette société suisse est spécialisée dans la fabrication et dans le montage des ordinateurs et des téléphones portables.   » Nous avons créés un fond pour investir dans la nouvelle technologie. L’idée est de venir chercher l’argent institutionnel au Congo, qui va être investit dans la nouvelle technologie, et qui vont à leur tour, créer des usines de fabrications, de montages et autres… Ce qui va permettre un rayonnement mondial pour la province, ainsi que la réduction de chômage en créant des emplois ». A expliqué Jules Emmanuel aux médias locaux.

Outre cet aspect, la société THOMSON annonce également la vente d’un ordinateur portable à 100$ pour contribuer à la gratuité de l’enseignement décrétée par le chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi.

 » THOMONS est spécialisé en fabrication des ordinateurs portables qui coûtent très moins cher, donc 100$. Mais le soucis c’est d’installer cette société ici, monter et vendre ses ordinateurs, afin de permettre aux enfants de s’approprier les nouvelles technologies à bas âge, comme dans d’autres pays. » A t’il conclu.

Cette délégation suisse devrait rencontrer le gouverneur de province à Kinshasa ce jeudi, pour planifier le plan d’action avant l’installation de la société.

D’autres projets sont en gestation notamment, le jumelage des deux territoires de la province, Luiza et Demba, sur l’exploitation des diamants et de l’or. Pour ce faire, l’université Pédagogique de Kananga sera rattachée à une université de Genève, pour des échanges d’expériences permettant aux étudiants de gagner des bourses, pour ensuite faire leur master en Suisse.

MUABILAYI/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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