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RDC/Kahuzi Biega: accrochages entre pygmées et garde parcs, 2 morts !

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Deux personnes ont perdu la vie, deux autres blessées et deux arrêtées dans les accrochages entre les pygmées vivant aux alentours du Parc national de Kahuzi Biega et les gardes parcs à Kalonge dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.

 » Un pygmée en la personne de Matabishi Teso Nabukonjo tué en plein braconnage dans le Parc national de Kahuzi Biega ce mardi 23/04/2019. Le mercredi 24 avril dans l’avant-midi, les pygmées vont blesser par machette un garde parc en la personne de Espoir qui est mort à l’hôpital de Kalonge quelques heures après. Deux personnes sont aux arrêts à la PNC. Le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de Kalehe « CCTSC » demande l’implication des autorités à tous les niveaux afin de mettre en place une Commission d’enquête pour chercher les auteurs et stabiliser cette partie du territoire », annonce Delphin Birimbi, modérateur du Cadre de concertation territorialr de la Société Civile de Kalehe.

Dans son communiqué, le parc national de Kahuzi Biega se dit choqué de cette mort tragique de Batasema Espoir et appelle l’autorité d’agir.

Inscrit dans le patrimoine mondial, le parc national de Kahuzi Biega fait face à un braconnage à outrance qui a réduit l’effectif des gorilles de montagnes ainsi que les gorilles de montagnes, s’indignent les conservateurs de la nature.

 » Les indicateurs faunistiques sont au rouge, à part les gorilles dans la haute altitude. De 1000 éléphants à moins de 10, vous allez chasser combien? Y a des concessions et plantations acquis après la zairianisation…Ou encore obligez les concessionnaires de donner de l’emploi au lieu de garder ces plantations improductives ! « , s’indignent toujours les concervateurs de la nature au Sud-Kivu.

Shukuru Ntwali/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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