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RDC-Ituri: une vingtaine d’otages des présumés ADF relâchés à Tchabi

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Plus de vingt civils kidnappés à Banyali-Chabi et Batongo, territoire d’Irumu, dans la province d’Ituri, ont été relâchés la nuit du dimanche 05 au lundi 06 mai 2019. Il s’agit des personnes kidnappées par des rebelles présumés de « Forces démocratiques alliés » (ADF) lors d’un accrochage entre ces rebelles et les militaires Fardc.

Lors de ce combat, quelques personnes ont été blessées et admises aux soins à l’hôpital général de Boga. Néanmoins, un chef de localité porté disparu n’est pas encore retrouvé.

D’après Bienfait Baraka Bin Mwaka, président de la société civile dans le groupement Banande-Kainama au Nord-Kivu, près de Tchabi, la situation est sous contrôle des forces armées de la RDC.

« Il ya une vingtaine de rescapés qui viennent d’être relâchés depuis la nuit de dimanche à lundi. Il s’agit des personnes kidnappées à Banyali-Chabi et Batongo. Il y reste encore les infirmiers d’une ONG internationale et trois infirmiers du centre de santé de Tchabi. Le chef n’est pas encore retrouvé. Les blessés au cours de ce combat sont alités à Boga…», a affirmé le président des forces vives de Kainama.

Les affrontements ont éclatés dimanche 05 mai dans les villages de Batonga, à Banyali-Chabi, dans la province d’Ituri et une partie du groupement Banande-Kainama, dans le Nord-Kivu. Ils ont piller des biens de valeur dont les animaux de la basse-cour et enlevés plusieurs personnes puis blessés trois autres dont le chef de la localité Bayele. La situation était confuse tout l’avant-midi de dimanche jusqu’à l’arrivée des renforts des Fardc venus de la province d’Ituri, a affirmé Bienfait Baraka.

Un déplacement de la population a été signalé vers Kainama, renseignent nos sources.

Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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