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RDC/ITURI: Une femme tuée par un éléphant en errance à Bahaha

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Une femme a été tuée ce mardi 06 novembre par un éléphant en vadrouille surnommé « Ya Mado ».
Les faits se sont déroulés au village de Bahaha, sur la route nationale n°4 en chefferie des Babila Bakwanza (Ituri).

Selon nos sources sur place, cet éléphant a commencé à errer depuis des semaines déjà sans que personne ne puisse l’arrêter.

Selon l’administrateur du territoire, ce meurtre « de trop » a suscité la colère de la population locale qui a lynché le présumé propriétaire de « Ya Mado. »

Selon nos sources, la victime se rendait au champ accompagnée de son mari entre 08h00 et 9h00 du matin dans la périphérie du village de Bahaha situé à environ 120 kilomètres au Sud-Ouest de Bunia sur la RN 4.

Le couple a été aussitôt surpris par un éléphant.

Feignant de courir, il a été directement attaqué par l’éléphant « Ya Mado ».

Le mari a pu se sauver, mais la femme a été dépiécée par ce puissant mastodonte.

La nouvelle s’est répandue dans le village comme une trainée de poudre.

Une foule en colère s’est ruée au domicile de Baudouin Zamotine, le père du chef du village de Bandisangu, tué par ce même éléphant.

Les villageois le qualifient de « propriétaire » de cet éléphant et estiment que c’est lui qui l’entretiendrait.

Baudouin Zamotine a été séquestré dans son domicile avant d’être lynché par la population.
Son corps a été jeté sur la RN 4.

La tension a persisté jusque mardi dans l’après-midi à Bahaha, selon des sources locales.

La circulation des véhicules a même été perturbée sur la route Komanda-Kisangani à la suite de ce drame.

Des policiers et des militaires en provenance de Lolwa, à 15 kilomètres du village, ont été déployés en urgence pour maitriser la foule en colère.

Cet éléphant a déjà causé la mort de plus de cinq personnes, des dégâts matériels importants et le déplacement des centaines d’habitants de Bahaha et sa périphérie, racontent les villageois.

Toujours est-il que la bête continue sa vadrouille et personne ne l’a encore arrêté. D’autres accidents peuvent advenir.

Dossier à suivre.

TMB/ CONGOPROFOND.NET

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Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

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À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.

Un passionné méthodique et tenace

Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».

« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.

Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.

Un visage de la francophonie luxembourgeoise

Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.

« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »

Un rêve en lettres majuscules

Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.

Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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