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RDC/Ituri: les regards des candidats sur Kinshasa pour le financement de leurs campagnes
Près de deux semaines depuis son lancement, la campagne électorale en Ituri reste quasiment timide. Plusieurs candidats évoquent des problèmes d’ordre financier. En somme, disent-ils, ils attendent de leurs partenaires politiques installés à Kinshasa des moyens financiers pour battre campagne.
Cependant, certains d’entre eux ont décidé d’amorcer leurs campagnes avec des moyens de bord.
D’ores et déjà, quelques acteurs déplorent des cas d’intolérance politique. Ils dénoncent le fait que des affiches sont souvent arrachées ou déchirées par des inconnus pendant la nuit.
Jouant à l’apaisement, la CENI/Ituri appelle tous les candidats au respect du Code de bonne conduite. Jimmy Anga Matadri, son secrétaire exécutif, rapporte que le collectif des candidats députés nationaux et provinciaux de Djugu, à plus ou moins 50 kilomètres de la ville de Bunia, affirme faire face à des obstacles d’ordre sécuritaire dans certains coins de leur circonscription électorale. » Ceci joue déjà négativement sur leurs campagnes… », a expliqué Me David Mambo.
Face à cette situation, le porte-parole des FARDC, secteur Ituri, précise que l’armée est à pied d’œuvre pour améliorer cette situation sécuritaire. Le lieutenant Jules NGONGI rappelle que la province de l’ituri compte plus de deux millions d’électeurs pour 66 sièges dont 28 au niveau national et 44 aux provinciales.
Godefroid TSHOMBE, Radio Mont Bleu/CONGOPROFOND.NET
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La RDC fait face à une recrudescence préoccupante des cas et des décès liés au Monkey Pox (Mpox), cette maladie zoonotique transmise par des contacts étroits entre les animaux et les humains, en particulier par les primates et les rongeurs, dans les zones où les interactions entre ces deux espèces sont fréquentes, notamment lors des activités liées à la chasse et a l’élevage.
Connue sous le nom de variole simienne, la montée en flèche des cas de contamination était consécutive, entre autres, à l’état des infrastructures sanitaires souvent dépourvues des équipements adéquats et aussi à la prévalence des contacts étroits entre humains et animaux porteurs du virus.
Parmi les provinces touchées, le Maï-Ndombe, une des province forestières de la RDC et bénéficiaire du projet juridictionnelle de la REDD+. Ce projet porteur d’espoir pour le développement de ce coin de la RDC implémenté par la société ERA CONO filiale de WIDEIFE WORKS CARBON, depuis 2009, à travers le partage de son bénéfice lié à la vente du crédit carbone forestier, apporte son soutien dans la lutte contre cette épidémie, en collaboration avec le ministère provincial de la Santé.
La société est venue en appui, au chef- lieu, pendant plus d’une année avec un lot important des médicaments et aussi dans les postes de sante situés dans la concession. Faisant face aux défis lié à la couverture géographique, à la distribution des médicaments et surtout au traitement, dans le strict respect de la chaine de froid, il a fallu compter sur l’ingéniosité des acteurs de terrain et bien expérimenté pour la cause. Les cliniques mobiles étaient organisées afin de sauver des vies. A ces actions de terrain se sont jointes aussi les campagnes de sensibilisation pour accélérer la réponse à l’épidémie et briser la chaine dans toute la concession et aussi dans la zone du projet.
Dans cette mobilisation de la lutte contre le Mpox, la prise en charge du personnel soignant est aussi assurée.
Pour rappel, la société ERA-CONGO, filiale de Widelife Works Carbon, a toujours apporté son soutien dans la lutte contre les épidémies qui surgissent dans la province. Le cas de la lutte contre la rougeole période, pendant laquelle la société avait procédé aux mêmes types d’actions salvatrices en faveur des communautés locales et populations autochtones pygmées.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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