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RDC: Ilunga Ilunkamba jette finalement l’éponge !

Le bras de fer redouté entre Ilunga Ilunkamba et l’Assemblée nationale/le chef de l’Etat n’aura pas lieu ! Le premier ministre a finalement choisi la voie de la sagesse, épargnant donc le pays de sombrer dans une nouvelle crise.
En effet, dans un communiqué rendu public ce jeudi 28 janvier 2021, Ilunga Ilunkamba a reconnu qu’en date du 27 janvier 2021, l’Assemblée Nationale a adopté la motion de censure dirigée contre son gouvernement.
Tout en réaffirmant les observations qu’il avait formulées sur la compétence du Bureau d’âge, en tant que républicain, respectueux de la Constitution et des Institutions de la République, il se doit de reconnaitre la compétence de l’Assemblée Nationale à examiner la motion de censure qui lui a été destinée dès lors qu’elle a été signée par 301 Députés nationaux.
Puis de poursuivre : « Etant donné que les Députés qui composent l’Assemblée Nationale et ont été élus lors des élections générales de 2018 ont majoritairement voté le mercredi 27 janvier 2021 la motion de censure dirigée contre mon Gouvernement, j’attends la notification de cette décision pour prendre mes responsabilités conformément à la Constitution ».

Jetant ainsi l’éponge, le Premier ministre attend simplement cette correspondance qui lui permettra de plier ses bagages et de quitter la primature.
Rappelons que la destitution du Premier ministre Sylvestre Ilunga a eu lieu ce mercredi 27 janvier 2021. Sentence: 367 voix ont voté pour sa déchéance, contre 7 voix et 3 abstentions.
Le désormais ex Premier ministre devrait déposer sa démission auprès du Président de la République dans les heures qui vont suivre, juste après avoir été notifié par la Chambre basse du Parlement.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.
Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.
Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.
Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.
« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.
« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.
Une question de souveraineté et de dignité nationale
Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.
La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.
En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET