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RDC/Haut-Katanga : Mvunzi Meya met fin à un grand conflit coutumier de Sanga à Kambove

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Résolument engagé à solutionner les problèmes qui sont à la base de plusieurs conflits coutumiers dans le Haut-Katanga, Eyrolles Michel MVUNZI MEYA, ministre national délégué auprès du vice-premier ministre, chargé de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, vient une fois de plus, de mettre fin au conflit sanglant de la chefferie SANGA, dans le territoire de KAMBOVE, ville de Likasi, province du Haut-Katanga.

Informé de la  » guerre » de succession au trône qui prévaut dans cette chefferie composée de deux groupements, dont celui de PANDE et de MUKUMBI, conflit dans lequel plusieurs membres des familles régnantes tiraient les draps de leur côté, terrorisant les plus faibles en les séquestrant, voire leurs promettant toutes sortes de malheurs, le ministre en charge des affaires coutumières s’y était rendu en date du 22 mai 2020 pour voir, dans la mesure du possible, comment unifier les familles régnantes, dans le strict respect de leurs us et coutumes et d’éviter le pire que tout le monde redoutait.

Fort de son sens de diplomatie, Eyrolles Michel MVUNZI MEYA, a tout d’abord, en présence du ministre provincial de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Fulbert KUNDA MILUNDU, du chef de division provinciale des affaires coutumières, du mwami MUNONGO Godefroid KANERANERA, président de l’ANATC, et des membres de cabinet du gouverneur, dans l’enceinte du mess de la Gecamines Panda, procédé, en tant qu’arbitre politique des pouvoirs coutumiers, aux consultations de toutes les treize familles régnantes pour s’informer méticuleusement des procédures coutumières qui interviennent quand à la désignation du chef de leur chefferie, et à l’audition des déclarations et témoignages des notables et des chefs des groupements voisins venus assister à l’activité.

Aussitôt après ces longues consultations, il fallait passer au vote pour designer le nouveau chef. Trois candidatures des prétendants ayant droit à la succession au trône ont été enregistrées. Elles sont toutes de la famille PANDE LUTEBULA. Il s’agissait donc de Jean KANYIMU PANDE, Matthieu PEMBA MOTO, et Edward PANDE KILOWELE.

Respectant les principes coutumiers de la désignation du successeur au trône, les résultats se sont révélés de la manière suivante :

• Neuf(9) familles sur treize (13) ont désigné le candidat PEMBA MOTO Matthieu comme le désormais chef de la chefferie SANGA.

• Quatre (4) familles sur treize (13) ont désigné le candidat Jean KANYIMU PANDE, et le candidat Edward PANDE KILOWELE n’a obtenu aucune voix.

Le candidat PEMBA MOTO Matthieu a mérité ce choix, car c’est bien lui en principe, qui doit succéder au trône vu que le pouvoir lui a été laissé par son père avant de mourir, bien qu’il était encore tout petit à cette époque là, témoignent les chefs des groupements voisins.

Pour entériner la fin de ce conflit, valoriser le travail fait par le ministre, un procès-verbal a été signé par les notables et les anciens protagonistes, en présence du président national de l’Alliance Nationale des Autorités Traditionnelles du Congo, ANATC en abrégé, le sénateur Mwami MUNONGO Godefroid KANERANERA. Ce procès-verbal reconnait seul chef de la chefferie SANGA, Mulopwe Matthieu PEMBA MOTO, et l’autorise à designer un représentant de la famille du candidat Jean KANYIMU PANDE pour s’occuper de l’administration et un autre représentant de la famille de monsieur Edward PANDE KILOWELE qui s’occupera du développement.

Prenant la parole à la fin du processus, le ministre les a appelés à toujours voir en premier lieu, les intérêts du peuple qu’ils vont diriger, et à oublier le passé, pour construire, dans une collaboration harmonieuse, le développement de la chefferie en se soutenant mutuellement et en proscrivant tout discours d’incitation à la haine et au mépris du travail que fera tout le monde.

Rappelons que ce travail de réconciliation et de résolution du conflit qui prenait déjà des allures inquiétantes depuis la mort du feu Mulopwe PANDE KYALA KALENGA Guy, survenue le 27 décembre 2019, démontre à suffisance combien le ministre s’est déterminé à offrir le meilleur de lui-même, en imprimant sa marque de valeur tout en soutenant le chef de l’État dans sa lutte de maintenir la paix sur l’ensemble du territoire national.

Gédéon ELONGA/CONGOPROFOND.NET


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Santé

Paludisme : Une conférence mondiale 2025 entre engagement et espoir 

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La conférence annuelle 2025 sur le paludisme, organisée par la Coalition de la Société Civile pour l’Élimination du Paludisme (CS4ME), s’est tenue en ligne via Zoom. Elle a rassemblé un large éventail d’acteurs : experts, représentants de la société civile, partenaires techniques, journalistes et décideurs politiques. Tous unis par une même urgence : intensifier la lutte contre cette maladie évitable qui tue encore des centaines de milliers de personnes chaque année.

Olivia Ngou, fondatrice d’Impact Santé Afrique et cofondatrice de CS4ME, a ouvert la rencontre en appelant à un renouvellement fort des engagements. Elle a rappelé que le combat contre le paludisme nécessite des ressources accrues, de l’innovation et une implication durable des communautés.

CS4ME, réseau international fort de près de 900 membres répartis dans 48 pays, joue un rôle central dans cette dynamique. L’un des intervenants a rappelé avec fermeté qu’il est inadmissible que cette maladie continue de faire autant de victimes, alors qu’elle est à la fois connue et évitable. Le réseau s’attache à renforcer les capacités locales et à faire entendre la voix des communautés les plus touchées.

La participation active d’organisations congolaises a été particulièrement remarquée. La République démocratique du Congo, l’un des pays les plus affectés au monde par le paludisme, incarne l’urgente nécessité d’une mobilisation massive et coordonnée. Leur présence a mis en lumière la volonté des acteurs locaux de prendre toute leur place dans cette bataille pour la vie.

La conférence 2025 a ainsi permis de raviver les consciences, de fédérer les énergies et d’amplifier un message simple mais essentiel : éliminer le paludisme est possible, à condition que l’engagement soit collectif, constant et résolu.

Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET 


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