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RDC/Haut-Katanga : 3 Jours d’assises provinciales sur le Climat des Affaires à Lubumbashi

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Il se tient à Lubumbashi, chef lieu de la province du Haut-Katanga, des assises provinciales du climat des affaires durant trois jours successifs, soit du 24 au 26 fevrier 2020, avec pour thème: « la RDC, pour un climat des affaires assaini en faveur des investissements durables en province ».

Organisées par l’agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI) dans le chapiteau du Pullman Grand hôtel Karavia, avec le soutien financier de la Banque Mondiale à travers le projet de développement des pôles de croissance Ouest PDCP, ces assises reçoivent des centaines de personnes au nombre desquelles des opérateurs économiques, des décideurs politiques, des membres de la société civile et du secteur privé, les mandataires publics et experts du gouvernement venues de 13 provinces de la RDC, qui y prennent part.

 

Notons qu’il est question de mener une profonde réflexion sur la réorganisation et la consolidation du dialogue public privé et préparer la table ronde présidentielle sur le climat des affaires annoncé par le président de la République, a précisé Anthony NKINZO Kamole, directeur général de l’ANAPI dans son mot de bienvenue.

 

Puis de poursuivre:  » l’éclosion de l’économie nationale partira certainement des provinces et ces dernières devraient en être conscientes ».

 

Ensuite s’en est suivi l’allocution du Vice-Président de la fédération des entreprises du Congo chargé des mines, TUMA Waku. Il a souhaité que les recommandations de ces assises soient appliquées et transformées en réformes.

 

Du comportement déshonorant de certains agents des structures étatiques aux infrastructures, TUMA Waku a, exemple à l’appui, énuméré quelques maux qui rongent le secteur des investissements dans différentes provinces.

 

Enfin, le discours du lancement des assises a été prononcé par le vice-gouverneur Jean Claude KANFWA Kumwimba, représentant le gouverneur Jacques KYABULA Katwe, en mission à Kinshasa.

Les travaux proprement dit se sont ouverts avec la présentation du directeur général de l’ANAPI qui a fait un état des lieux du processus d’amélioration du climat des affaires du point de vue politique, économique, social, infrastructurel, fiscal, juridique, administratif, sectoriel et culturel, dix ans après son lancement.

L’appropriation institutionnelle a été identifiée comme une des mesures urgentes.

 

Identifiant l’appropriation institutionnelle comme une des mesures urgentes, Anthony NKINZO Kamole a fidèlement traduit les avis des experts qui ont proposé en premier lieu des mesures à prendre par le gouvernement, entre autre la mise en place d’une politique nationale de la normalisation industrielle, rendre obligatoire la déclaration douanière en ligne ou encore la dématérialisation de toutes les procédures judiciaires au niveau des cours et tribunaux. Et en second lieu, des mesures à prendre par le parlement notamment la modification du code des investissements en le rendant plus attractif, la rénovation du code foncier qui devient obsolète ou encore la mise en place d’un code de l’urbanisme et habitat moderne et s’adaptant aux standards internationaux.

 

Le gouverneur ATOU Matubuana du Kongo Central, Néron MBUNGU Vice-Gouverneur de Kinshasa, Théo NGWBIDJE Vice-Gouverneur du Sud Kivu, Jean Claude KANFWA, vice- gouverneur du Haut-Katanga et Moni SAMBA, vice-gouverneur du Tanganyika ont dans un panel, communiqués sur les réalisations et contraintes perspectives sur l’environnement général des affaires dans leurs entités respectives.

 

Rappelons que ces assises de Lubumbashi se poursuivent jusque mercredi 26 février 2020.

 

Gédéon ELONGA/CONGOPROFOND.NET


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Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23

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Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.

Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.

Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.

Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.

Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.

Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.

Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.

Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.

Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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