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RDC : Guy Mafuta promet un projet pour les sports à l’Assemblée nationale

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Élu député national lors des législatives du 30 décembre 2018, Guy Mafuta Kabongo veut créer un centre de réflexion pour voir comment il peut défendre les droits des sportifs à l’Assemblée nationale.

Dans une interview accordée à CONGOPROFOND.NET, le président de l’AC Dibumba de Tshikapa a beaucoup martelé sur les clubs de football qui souffrent de manque de moyens cruels pour faire émerger le football congolais. Ce qui est à la base de la création d’une structure des présidents des clubs, dénommée ( ADFCO).

« Je suis de ceux qui vont plaider pour les clubs au Parlement; il faudrait à un moment donné qu’on ait quand même une politique pour le football au Congo », à expliqué celui qu’on appelle affectueusement « Muna Yala ».

Le président de l’Athletico Club Dibumba promet un échange avec les dirigeants sportifs et la presse dans les tout prochains jours afin de voir ce qu’il peut proposer à l’Assemblée pour l’émergence des sports en République démocratique du Congo

« C’est pourquoi on se fait élire au niveau du Parlement. Nous allons plaider pour la cause. Je suis en train de mettre un petit projet où je veux inviter la presse et quelques dirigeants pour qu’on réfléchisse ensemble quel peut être mon apport en tant que député au niveau de l’Assemblée nationale pour aider le football congolais. Surtout en termes de financement pour les clubs. Il y a possibilité en termes de plaidoyer que l’Etayt puisse subventionner certains clubs »
, à-t-il expliqué.

Soucieux de soutenir les jeunes pour qu’ils ne se perdentent pas dans la rue, les présidents des clubs de football ont parfois du pain sur la planche pour nourrir leurs équipes, faute de subvention de l’État congolais.

C’est dans ce cadre qu’ils ont créé l’Association des Dirigeants du Football du Congo (ADFCO) afin de faire le plaidoyer pour le football congolais.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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