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RDC/Goma: Ndakazi et Ndeze, les orphelins du parc de Virunga

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Le selfie d’un garde forestier avec deux gorilles orphelins est devenu viral sur les réseaux sociaux. Des internautes se posent la question de savoir si c’est une photo réelle ou photoshopée ?

Sur son compte Instagram, “Virunga National Park” confirme qu’il s’agit bel et bien d’une photo reelle. La structure ajoute aussi que ce n’est pas une surprise de voir ces “filles” sur leurs deux pieds car la plupart des primates sont à l’aise en marchant débout.

Pour la petite histoire, les gardes forestiers Matthieu et Patrick travaillaient au parc national des Virunga vers Goma lorsque les deux gorilles ont décidé de se prendre en pose selfie.

“Bien que le selfie montre le côté le plus léger du métier de garde forestier, ceci est un travail dangereux”, peut-on lire sur le compte instagram de Virunga national park.

En effet, l’année dernière, par exemple, des hommes armés ont tué cinq gardes du parc national des Virunga. Ils qui risquent souvent leur vie pour protéger la faune et les gorilles.

Le gorille est un animal d’une taille impressionnante, mais il est cependant sociable et pacifique. Les gorilles de montagnes mesurent entre 1,40 et 2 m. Les mâles pèsent entre 140 et 300 kg et les femelles entre 70 et 110 kg.

Ces animaux sont herbivores et ont besoin d’une végétation dense pour se nourrir (jusqu’à 38 kg par jour pour les mâles et 25 kg pour les femelles).

Pour aider Mathieu, Patrick, Ndakazi et Ndeze visitez virunga.org/donate

Virunga a déclaré que la photo avait été prise dans “des circonstances exceptionnelles”, rappelant aux gens qu’il “n’est jamais permis d’approcher un gorille dans la nature”.

D.B/CONGOPROFOND.NET


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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

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La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


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