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RDC : finie la vérité des urnes, les politiques doivent jouer leur rôle

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La transformation de Lamuka en plateforme politique a conforté la présence d’une forte opposition face à la majorité.
Il est temps que chaque camp politique joue maintenant sa partition : majorité comme opposition.

Le pouvoir doit répondre aux attentes de la population

Le nouveau pouvoir doit parachever la mise en place des institutions.
Et ce, dans ses tendances confondues: FCC et CACH.
Le premier doit ôter l’image de la corruption et du bilan négatif qui lui colle à la peau.
CACH de son côté, doit prouver sa bonne volonté de conduire le pays vers une véritable alternance.
La nouvelle coalition de facto doit répondre aux besoins imminents de la population. Les cents jours n’ayant pas satisfait les appétits boulimiques de la population, il faut une nouvelle stratégie qui prenne en compte les réalités locales.
Il faudra, pour cela, tenir compte des enjeux géostratégiques dont la RDC est au centre.
Face à ces défis gigantesques à relever et vu l’état rachitique des salaires et des conditions sociales, le mieux à faire, c’est de se concentrer sur ça.
C’est le seul combat qui vaille la peine d’être mené en ce moment précis de l’histoire de notre pays.
Ne dit-on pas que ” ventre affamé n’a point d’oreilles ?”

Lamuka, plus d’actes que de danses

Les coordonnateurs trimestriels de Lamuka doivent jouer véritablement leur rôle d’opposants.
Ils doivent faire le contre-poids du pouvoir actuel par des critiques constructives et des propositions concrètes.
Pour ce, ils doivent désigner au plus vite un “porte-parole de l’opposition.”
Poste que lorgne à la fois Jean Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Martin Fayulu pour qui ce poste est un héritage plus qu’une compensation.
“Si vous m’avez volé ma victoire, donnez moi ce poste ,” semble-t-il marmonner dans son fort intérieur.
Est-il que face au rouleau compresseur FCC-CACH, il faut du répondant.
Et Lamuka, avec Bemba, Katumbi, Fayulu, Mbusa, Muzito et Matungulu, en a les atouts.
Quitte à ne pas user des munitions par des tirs amis.

TMB/ CONGOPROFOND.NET


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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