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RDC : Felix Tshisekedi demande à la CENCO de continuer à l’accompagner

Le Président de la république a exprimé sa volonté de voir les évêques de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) se tenir au milieu du village pour promouvoir la paix dans le pays, et de l’accompagner dans ses actions visant le développement de la RDC.
Il les a reçus à la cité de l’Union africaine ce jeudi 27 juin 2024, venus lui présenter la nouvelle équipe dirigeante de cette structure et échanger sur la situation globale du pays.
Pour Mgr Donatien N’shole, secrétaire de la CENCO, « La nouvelle équipe dirigeante de la Cenco est composée de Mgr Fulgence Muteba (Président), Mgr Etienne Ung’Eyowun (1er vice-président) et Mgr Jean-Bertin Nadonye (2ème) »
Selon le prélat catholique, « la préoccupation majeure des Évêques, c’est le bien-être de la population congolaise sur ce qui doit être fait en priorité, au regard de ce que vivent les Congolais aujourd’hui» .
le Président de la République a reconnu l’objectivité de ce que les Évêques lui ont dit et il a promis son engagement.
Willy Theway/ CONGOPROFOND.NET
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Aimé Boji pour le perchoir de l’Assemblée nationale : Le coup de marteau de la raison

Du ministère du Budget à l’hémicycle, l’homme du sérieux et des résultats s’apprête à redéfinir le leadership parlementaire. Le ralliement fracassant de Michel Moto a scellé une dynamique irrésistible. Le débat est clos. La question ne se pose même plus. Alors que l’Assemblée nationale de la RDC s’apprête à tourner une page cruciale de son histoire, un nom, et un seul, s’impose avec la force de l’évidence : Aimé Boji Sangara.
Sa démission du gouvernement n’est pas une retraite ; c’est le coup d’envoi d’une reconquête. Celle du temple de la démocratie congolaise, un hémicycle assoiffé de crédibilité, de compétence et de cette sérénité dont Aimé Boji Sangara a fait sa marque de fabrique. L’ère des tribuns bouillonnants et des politiciens de l’esbroufe est révolue. La RDC de demain, celle qui se construit dans la douleur mais avec une détermination farouche, a besoin de bâtisseurs.
Aimé Boji en est l’archétype. Son passage au ministère du Budget restera dans les annales comme une masterclass de gestion technocratique. Là où d’autres voyaient un portefeuille de dépenses, il a vu un levier de transformation. Il a apporté une chose si rare dans l’administration publique : la prévisibilité. Son calme, son sérieux et sa technicité ont désamorcé des crises et instauré un climat de confiance avec les partenaires techniques et financiers.
La mise en place d’un plan ambitieux pour le ministère de l’Industrie, même si son départ en interrompt l’exécution de sa main, témoigne d’une vision : celle d’une RD Congo qui ne se contente pas de vendre des matières premières, mais qui les transforme, créant ainsi de la valeur et des emplois. C’est précisément cette vision stratégique et cette intégrité qui semblaient manquer, pour certains critiques, aujourd’hui au Parlement.
L’Assemblée nationale a besoin d’un pilote, pas d’un revanchard qui complotait contre l’ancien président du bureau. Elle a besoin de la sérénité d’Aimé Boji pour apaiser les tensions stériles, recentrer les débats sur l’essentiel et faire de la loi non plus un instrument de combat, mais le cadre solide du développement national. Aimé Boji au perchoir, c’est la promesse d’une institution qui retrouve sa noblesse, où la qualité du travail législatif primerait sur les joutes politiciennes.
L’acte fondateur d’une dynamique inéluctable et d’un adoubement
Dans la politique congolaise, il est des gestes qui valent plus que de longs discours. La prise de position récente de l’honorable Michel Moto est de ceux-là. Proche parmi les proches de Vital Kamerhe, notable de poids du grand Kivu et fin stratège, Michel Moto n’est pas un homme qui s’engage à la légère. Son soutien public et appuyé à Aimé Boji n’a pas été un simple coup de communication ; c’est un séisme politique qui a fixé l’opinion.
Ce ralliement est un coup de maître. Il apporte à la candidature de l’ex-ministre Aimé Boji ce qui lui manquait peut-être : une connaissance intime des arcanes du Parlement, un ancrage populaire fort et une maestria communicationnelle incontestable. Michel Moto, c’est le pont entre l’excellence technocratique de Boji Sangara et la réalité du terrain politique. Il est la clé qui ouvre les portes des différentes couches populaires et de l’élite parlementaire.
Ce tandem inédit – le technocrate intègre et le politique aguerri – est une formule gagnante. Michel Moto, en maître de la communication, va assurer à Aimé Boji la visibilité nécessaire et une accessibilité qui le rendra aussi populaire qu’il est respecté. Les réactions en chaîne qui ont suivi cette annonce en sont la preuve éclatante : une onde de choc positive a traversé le pays.
Ce qui n’était qu’une hypothèse est soudainement devenu une évidence nationale. Le soutien est désormais quasi unanime. Les réticences s’effritent face à la puissance de cette alliance et au profil irréprochable du candidat. Désormais, tout est clair. Aimé Boji Sangara n’a plus qu’à se préparer à briguer le marteau de l’Assemblée nationale. Ce ne sera pas une campagne, mais une consécration.
Le peuple congolais, dans sa sagesse, reconnaît en lui l’homme de la situation. Celui qui incarne le sérieux après le chaos, la compétence après l’improvisation, la sérénité après le bruit. Prendre le perchoir n’est pas une fin en soi pour Aimé Boji. C’est la condition nécessaire pour mettre l’institution législative au service de la refondation nationale. Avec lui, le marteau du président de l’Assemblée ne sera plus un accessoire de spectacle.
Mais le symbole d’une raison qui revient, ferme et apaisée, pour sceller le destin d’une grande nation. La RDC est mûre pour cette révolution silencieuse. Aimé Boji en est le visage. L’histoire retiendra que Michel Moto en a été le catalyseur décisif. L’heure de la sérénité technocratique a sonné.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR