Connect with us

À la Une

RDC : F. Tshisekedi préside ce vendredi une réunion du Haut-commandement militaire à la Cité de l’OUA

Published

on

Il se tient, depuis ce vendredi 9 août à 13h30 , la réunion du haut commandement militaire, élargie, à la cité de l’Union Africaine sous la direction du commandant suprême des Forces armées de la république démocratique du Congo.

Cette rencontre est élargie dans la mesure où y prennent aussi part ; le ministre intérimaire de la défense nationale, Michel Bongongo; du ministre de Budget Pierre Kangudia; du ministre des Finances, Henri Yav Muland; de l’administrateur de l’Agence Nationale des Renseignements( ANR ); du Directeur Général de DGM , ainsi que du conseiller privé du chef de l’Etat et du chef de la maison civile du président de la république, le Général Major Yav.

En principe, le haut commandement militaire se tient une fois le mois. Il peut être convoqué à tout moment par le commandant suprême lorsqu’il y a urgence, comme c’est le cas aujourd’hui. Point n’est besoin de rappeler la situation de belligérance récurrente à l’Est du pays.

À l’issue de cette rencontre capitale, le compte rendu sera lu par le ministre a.i. de la défense.

Pour rappel, le haut commandement militaire comprend 21 membres dont : -Le chef d’État Major des Forces Armées de la Rdc
-Les chefs d’État Major généraux Adjoints des Fardc (5)
-Le Chef d’état-major de la Force Terrestre
-Le Chef d’état-major de la Force Aérienne
-Le Chef d’état-major de la Force Navale
-Les Commandants des Zones de défense (10)
-Les Sous chefs d’État Major à l’Etat major général (4)
-Le commandant général des Écoles militaires
-Le commandant du corps médical
-Le commandant du corps logistique
-Le commandant du service de l’éducation civique
-Le commandant du corps des troupes de
-Transmission
-Le commandant du corps de Génie
-Le commandant du service de communication et d’information.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

À la Une

Kinshasa perd une plume d’or : Sénado alias « Général Bowane » s’en est allé

Published

on

Kinshasa pleure l’un de ses enfants prodiges. Sénado Mananasi, connu encore sous le nom de « Général Bowane », s’est éteint, emportant avec lui un pan discret mais fondamental de l’histoire musicale congolaise. Auteur, compositeur, parolier de l’ombre, il était pourtant la source lumineuse derrière des tubes devenus cultes dans les années 80 et 90.

Natif de Kingasani, dans le district populaire de la Tshangu, Sénado a été bercé dès l’enfance par l’effervescence musicale de Kinshasa. Vers le milieu des années 1980, il entre dans les orchestres Balafon et Select Musica de Malembe Chant, où sa voix suave et son sens inné de la mélodie le rendent vite incontournable.

Mais c’est surtout par la plume que le Général Bowane se distingue. Il signe en effet « Sai Sai », chanson mythique interprétée par Papa Wemba, devenue un succès planétaire. Un titre qui a traversé les frontières du Congo pour résonner jusqu’en Europe et dans les diasporas africaines. Peu savent que derrière cette pépite, se cachait ce parolier modeste, attaché à sa Tshangu natale.

Sénado a également prêté son talent à de nombreuses formations musicales de Kinshasa. Plusieurs chansons interprétées par le clan Wenge Musica portent sa signature, preuve de son ancrage profond dans la sève artistique qui a nourri une génération entière. Les archives officieuses de la musique congolaise regorgent de ces refrains populaires dont il fut l’architecte discret.

Par ailleurs, il était le grand frère de Chai Ngenge, ancien membre éminent du groupe Wenge BCBG de JB Mpiana. Une fratrie musicale donc, dont l’influence s’étend sur plusieurs décennies de rumba, de ndombolo et de toutes les hybridations qui ont fait la renommée du « son kinois ».

L’annonce de sa mort a suscité une vive émotion parmi les mélomanes, les artistes, et ceux qui, dans l’ombre comme lui, œuvrent à l’immortalité de la culture congolaise. Les hommages affluent, mais nombreux sont ceux qui regrettent que Sénado n’ait jamais reçu de reconnaissance à la mesure de son apport. Comme tant d’autres génies silencieux de la scène congolaise, il s’en va sans disques d’or, mais avec l’or des cœurs.

Son parcours rappelle cruellement combien la mémoire musicale congolaise est souvent injuste avec ses bâtisseurs. Le Général Bowane n’était pas une figure de paille : il était un passeur d’émotion, un faiseur de classiques, un pilier invisible d’une époque d’or.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

Spread the love
Continue Reading