À la Une
RDC: F. Tshisekedi n’a jamais demandé la levée des sanctions de l’UE
Contrairement à ce qui a été diffusé par certains médias, le Chef de l’État n’a jamais demandé la levée des sanctions de l’UE contre certaines personnalités congolaises.
Certains médias ont diffusé cette version tronquée du discours du Chef de l’État.
Dans cette version, il est fait mention de la demande de la levée des sanctions de l’UE contre certains officiels congolais.
« Dans cet élan de dégel des relations entre la RDC et nos partenaires européens, je voudrais finalement lancer un appel pressant pour la levée des sanctions ayant concerné l’un ou l’autre responsable congolais particulièrement à la suite de la décision y relative du sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine de juillet 2017. »
Et pourtant cette incise ne figure pas sur le discours lu du chef de l’État ce vendredi à la cité de l’UA.
Le président Félix Tshisekedi s’est adressé ce vendredi 15 février aux ambassadeurs et corps diplomatiques accrédités en RDC.
Il a plaidé pour un partenariat gagnant- gagnant avec les partenaires extérieurs de la RDC.
Il a souligné l’importance d’un dialogue permanent en vue de créé une proximité avec le monde extérieur.
Plaidoyer pour la réouverture de la maison Schengen
Sur le plan des rélations avec l’UE, Félix Tshisekedi s’est montré favorable à la réouverture de la maison Schengen.
« Pour ce qui est de la maison Schengen, J’ai instruit la partie congolaise à finaliser rapidement les discussions entamées avec la partie européenne pour la restructuration et la réactivation de ce dispositif consulaire en harmonisant les recommandations de la commission technique ad hoc avec les propositions émises par les ambassades européennes basées à Kinshasa », a dit le chef de l’Etat dans son discours.
Félix Tshisekedi souhaite que la RDC et l’Union Européenne procèdent à l’échange de leurs ambassadeurs respectifs dans les plus brefs délais.
Et ceci, afin d’avoir le même niveau de représentation entre la RDC et l’UE.
Le 10 décembre 2018, le Conseil européen avait de nouveau prolongé de 12 mois ces sanctions soit jusqu’au 12 décembre 2019.
Signalons que plusieurs responsables congolais sont frappé par des sanctions de l’UE. Il s’agit entre autres de Kalev Mutond, Lambert Mende, Célestin Kanyama, Evariste Boshab, Kande Mupompa, Ramazani Shadary, etc.
Ils ont été sanctionnés le 12 décembre 2016 et le 29 mai 2017 pour entraves au processus électoral en RDC, violations des droits de l’homme, etc.
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Changement de la Constitution : Fayulu et Katumbi main dans la main pour déjouer le projet de F. Tshisekedi
Discrètement, les opposants politiques congolais, Martin Fayulu et Moïse Katumbi se sont rencontrés ce samedi 7 décembre à Genval, en Belgique.
Selon de nombreuses sources, cette rencontre entre les deux figures emblématiques de l’opposition congolaise s’inscrit dans le cadre de mise en place d’une coalition pour faire échec à l’initiative visant à changer la Constitution. Le seul moyen, selon l’opposition, de mettre fin au mandat de Félix Tshisekedi en 2028.
Si peu d’informations ont filtré sur le contenu exact de leur échange, des sources concordantes indiquent qu’ils ont formalisé leur rapprochement pour s’opposer à l’initiative politique de Félix Tshisekedi, liée à la révision/changement de la Constitution.
Cette rencontre a une valeur symbolique forte pour l’opposition congolaise, car c’est à Genval, dans la province brabant Wallon en Belgique, que s’était formé en juin 2016 le Rassemblement de l’opposition (Rassop), un front unifié destiné à faire face à l’ex-président Joseph Kabila. À l’époque, l’opposition accusait Kabila de vouloir contourner la Constitution pour briguer un troisième mandat.
Peu avant cette rencontre en Belgique, les secrétaires généraux de l’ECIDE de Martin Fayulu, d’Ensemble de Moïse Katumbi et du PPRD de Joseph Kabila, avaient signé en novembre dernier une déclaration commune rejetant catégoriquement toute initiative visant à modifier la Constitution. Un document qui a marqué un premier pas vers une coordination plus étroite entre ces forces politiques, qui voient dans le projet de révision constitutionnelle une tentative de prolonger le pouvoir de Félix Tshisekedi au-delà de 2028.
Il est important de signaler que les détails sur les discussions de ce tête-à-tête tenu ce samedi entre Fayulu et Katumbi, n’ont pas été publiquement dévoilés. Toutefois, il reste à retenir que les deux figures s’opposent catégoriquement au projet constitutionnel du président Tshisekedi est claire.
Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET
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