Connect with us

À la Une

RDC: F. Tshisekedi crée un comité de pilotage multisectoriel contre Ebola

Published

on

Le Chef de l’Etat reste très préoccupé par la persistance de la maladie à Virus Ebola en RDC. Il entend tout mettre en oeuvre pour éradiquer cette pandémie.

Ce samedi 27 avril, le Chef de l’Etat a réuni autour de lui le premier ministre et 6 ministres dont celui de l’Intérieur , de la Santé, des Finances et des Affaires humanitaires.

Les experts de l’INRB, de l’école de Santé publique et des chercheurs de l’Université de Kinshasa ont été associés à cette importante réunion dont le seul point est l’analyse de la situation de l’épidémie à Virus Ebola et son éradication.

A l’issue des échanges, il a été décidé ce qui suit:

1. La gestion de l’épidémie est désormais collégiale et multisectorielle. Un comité de pilotage de riposte a été créé.

2. Ledit comité connaîtra l’implication de la présidence de la République, des ministères de la Défense, de l’Intérieur, du Budget , Finances et Affaires humanitaires.

Présidé par le premier ministre, ce comité comprend aussi des experts nationaux de renommée internationale en l’occurrence Dr MUYEMBE, spécialiste de Ebola.

3. La Police Nationale et l’armée en collaboration avec la Monusco ont vu leur rôle renforcé en vue de sécuriser les centres de riposte et de traitement.

4.Les ministères des Finances et du Budget ont été instruits pour mettre les moyens conséquents à la disposition du Comité de pilotage de riposte afin que les experts disposent de toute la logistique appropriés.

Pour le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Ebola doit être vaincu en RDC et le plus tôt.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

Published

on

La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte