Connect with us

À la Une

RDC/Examen du budget 2019 : Tshibala revient ce jeudi à l’Assemblée nationale

Published

on

Le chef du gouvernement, Bruno Tshibala Nzenzhe, a procédé, le mardi 23 octobre 2018 à l’Assemblée nationale, à la présentation du projet de budget 2019 évalué à 10.352.3 milliards de Fc, soit 5,923 milliards de dollars américains (USD).

En effet, à l’issue du débat général, un délai de 48 heures a été accordé au premier ministre pour préparer ses réponses aux différentes préoccupations soulevées par la représentation nationale.

Après les réponses du chef du gouvernement, le débat sera clos, alors le projet de budget pourra être déclaré recevable par l’assemblée plénière, envoyé à la commission ecofin puis à la chambre haute du parlement pour la seconde lecture.

Dans son allocution, Bruno Tshibala avait indiqué que ce budget du pouvoir central de l’exercice 2019 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 10.352.319.780.053 CDF (dix mille trois cent cinquante-deux milliards trois cent dix-neuf millions sept cent quatre-vingt mille cinquante-trois Francs congolais). Appliqué au taux de change de 1.747,8 CDF le dollar, ce projet de budget de l’Etat s’évalue à 5,923 milliards de dollars américains (USD).

Des observateurs indiquent que ce budget 2019 accuse un taux de régression de 0,01 % par rapport au budget 2018 qui était de 10.352,2 milliards CDF.

À l’en croire, les recettes du budget général de l’exercice 2019 sont arrêtées à 9.604,9 milliards de Fc, celles des budgets annexes sont de 169,7 milliards de Fc et des comptes spéciaux de 577,8 milliards de FC.

Quant aux dépenses de l’exercice 2019 arrêtées à 9.604,9 milliards de Fc, elles sont constituées des dépenses courantes et des dépenses en capital.

Elles sont réparties en budget général, budgets annexes et comptes spéciaux, en équilibre avec les recettes correspondantes.

Ces dépenses permettront donc de financer les projets des secteurs prioritaires ou à grandes réformes.

CONGOPROFONDNET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

RDC accuse la société Apple d’utiliser des “minerais de sang”

Published

on

Des avocats mandatés par Kinshasa affirment, dans une mise en demeure, que la firme américaine utilise des minerais « importés par contrebande » au Rwanda.

L’État congolais accuse le groupe Apple d’utiliser dans ses produits des minerais « exploités illégalement », qui proviendraient « de mines congolaises » au sein desquelles « de nombreux droits humains sont violés », selon des documents consultés par l’AFP.

« Il ressort du dossier » remis par Kinshasa « que la société Apple utilise dans ses produits des minerais stratégiques achetés au Rwanda », affirment les avocats mandatés par la République démocratique du Congo (RDC) pour rédiger une mise en demeure, avant le déclenchement d’une procédure judiciaire.

« Le Rwanda est un acteur central de l’exploitation illégale de minerais, et notamment de l’exploitation de l’étain et du tantale en RDC, assurent-ils. Après leur extraction illégale, ces minerais sont importés par contrebande au Rwanda, où ils sont intégrés dans les chaînes d’approvisionnement mondiales », ajoute la mise en demeure.

Apple sommé de répondre « sous trois semaines »

« Ces minerais litigieux proviendraient en grande partie de mines congolaises au sein desquelles de nombreux droits humains sont violés », poursuivent les avocats.

Selon un rapport de l’ONG The Enough Project publié en 2015, « ces sites de minerais apparaissent souvent contrôlés par des groupes armés qui contraignent, par la violence et la terreur, des civils à y travailler et à transporter ces minerais ». « Des enfants sont également forcés à travailler dans ces mines », dénonçait ce document.

Cette mise en demeure a été adressée aux deux filiales d’Apple en France par les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth. Elle s’accompagne d’une liste de questions sur les « minerais 3T utilisés dans les produits » de la firme, auxquelles il lui est demandé de répondre « sous trois semaines ».

Un courrier a également été envoyé à la maison-mère américaine du géant de la tech. « Toutes les options judiciaires sont maintenant sur la table », ont ajouté les avocats mandatés par la RDC.

Contacté par l’AFP, Apple cite son rapport annuel de 2023 sur les minerais du conflit.

Celui-ci rapportait n’avoir « trouvé aucune base raisonnable pour conclure que l’une des fonderies ou raffineries de 3TG (étain, tungstène, tantale, or) déterminées comme faisant partie de notre chaîne d’approvisionnement au 31 décembre 2023 a, directement ou indirectement, financé ou bénéficié à des groupes armés en RDC ou dans un pays limitrophe ».

FranceInfo et AFP ✍️


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte