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RDC/ Élections: Laurent Monsegwo dans la spirale Mazarine de la vérité des urnes

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Tout citoyen congolais ou étranger a droit de critiquer le processus électoral. Qu’il soit simple ouvrier à Kasumbalesa, Maman maraîchère de Kingabwa ou le pape au vatican. Ce n’est pas du lése majesté mais plutôt un droit constitutionnel reconnu.

C’est de bon aloi que l’ancien archevêque de Kinshasa, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya a affirmé que c’est Martin Fayulu le vainqueur du scrutin présidentiel de 2018.

Il a dit ce lundi 25 février 2019 à Bruxelles alors qu’il participe à une conférence dénommée : « quel avenir pour le Congo ? »
Sa déclaration se fonde, dit-il, sur les données recueillies par l’Eglise Catholique. « Effectivement, c’est lui qui a gagné les élections », a déclaré l’ancien archevêque de l’Eglise catholique congolaise à des journalistes lors d’une visite au Sénat belge.

« C’est bien Fayulu qui a gagné les élections » (Mosengwo)

Mgr Monsengwo Laurent a souligné que « c’est là le problème » le fait que M. Fayulu n’ait pas été déclaré vainqueur du scrutin par la CENI. Verdict par la suite confirmé par la Cour constitutionnelle qui a proclamé la victoire de M. Tshisekedi.

« Les évêques (réunis au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Cenco, qui avait déployé une mission de quelques 40.000 observateurs électoraux) ont dit clairement que d’après leurs observateurs, c’est Fayulu qui a gagné les élections », a-t-il poursuivi.
Selon Mgr Monsengwo, ces données ont été comparées avec celles du parti de M. Tshisekedi. « Et bien c’est Fayulu qui a gagné les élections », a répété l’ex-archevêque.

Or depuis la proclamation des résultats de ces élections, le cardinal s’est fait très discret.
On a surtout vu le très sulfureux Abbé Donatien Nshole, SG de la CENCO qui parcourait les médias pour dire à qui voulait bien l’attendre que le vainqueur n’est pas Félix Tshisekedi.
Jusqu’au 15 février où il a déclaré qu’on veuille ou pas Félix Tshisekedi est le seul président de la RDC.
 » Nous tâcherons de collaborer avec lui, » avait-il déclaré.

Mais pourquoi Mgr Mosengwo vient il contredire la CENCO ?

En voilà une question qui en appelle à bien d’autres :
– pourquoi vient il faire cette déclaration seulement maintenant ?
– pourquoi le fait il en Belgique et non ici en RDC?

Comme dit plus haut: toute personne, de nationalité congolaise ou étrangère a droit de contester les élections de 2018. Mais faut il encore apporter les preuves de ces allégations.
Or il apparaît que les déclarations se basent sur les éléments de la CENCO qui du reste a déployé des observateurs et non des témoins.
Leur chiffre de 40.000 a été contester par la CENI.
Cette dernière reconnaît le chiffre de 27000 observateurs déployés dans plus de 60.000 bureaux.
La CENCO en tant qu’organe observateur n’a pas le droit de proclamer les résultats du scrutin.
Une disposition qu’elle a violée y compris Mosengwo, membre de cet organe de l’église catholique.
Il faut rappeler que les lobbies, les média internationaux et les officines des capitales occidentales ont tenté de discréditer le processus électoral en RDC. Processus qui du reste n’a pas été parfait comme aux USA et ailleurs.
Ce qui a requinquer le candidat malheureux, Martin Fayulu, qui depuis lors s’est engagé à faire éclater la « vérité des urnes. »
Un terme incongru et vidé après l’arrêt de la cour constitutionnelle qui a confirmé les résultats publiés par la CENI.
La fameuse vérité des urnes s’est vite transformée en tournée de villégiature de certains leaders politiques.
Elle commence d’ailleurs à reveler ses faces cachées, relayées par les services secrets américains déguisés en diplomates en RDC.

Martin Fayulu vu par les américains

Tibor Nagy, Sous-secretaire d’État américain aux affaires africaines a déclaré que les leaders de Lamuka ne sont pas des hommes d’État.
« Après le départ du Président Kabila aucune manifestation significative n’a eu lieu contre les résultats de l’élection du Président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi, » a-t-il déclaré.
Ce diplomate affirme entre autres que:

– le leader de Lamuka, après s’ être adressé à la Cour et perdu le procès, devait s’ incliner.
En ne le faisant pas, il n’est plus un homme d’ État, mais un rénégat;

– au lendemain de la proclamation des résultats, suivi de la contestation médiatique du sois-disant vainqueur, on a vu personne, aucun partisan de ce leader dans la rue le faire.
Et c’est jusqu’à ce jour, hormis les meetings auxquels tout le monde vient écouter.
Cela veut dire que ce leader n’ a pas des partisans;

– le leader de Lamuka est président d’un micro parti sans siège visible à Kinshasa.
Depuis 2006, il en est le seul député, donc il n’a aucune force politique;

– dans toutes les villes et cités parcourues par ce leader dans sa recherche de vérité des urnes, on n’a pas vu des congolais adhérer à son parti.
ils se limitent à l’écouter, puis s’en vont.
Son parti est resté microscopique, pas d’adhésion populaire;
– ce leader continue à profiter de l’engouement de partisans des signataires originaires de l’accord de Genève, qui commencent à revoir leurs positions;
– les 3 leaders signataires qui l’accompagnent dans sa tournée sont comme lui de petits opposants. Seul lui-même et Muzito ont été élus députés. Matungulu n’ayant rien obtenu, ni lui, ni son parti Congo na Biso;
– ce leader est tout sauf chef de l’opposition n’ayant obtenu qu’un seul siège de député dans Lamuka, alors que Ensemble de Katumbi en a obtenu 66.
Constitutionnellement parlant, c’est Moïse Katumbi le porte-parole de l’opposition;
– que la coalition commence à se transformer en un groupe provincial. Les 3 leaders majeurs les plus actifs étant ressortissants d’un même coin;
– Martin Fayulu ne constitue un danger que pour lui-même.
Il n’a personne pour lui pour continuer cette lutte de vérité des urnes.
Lors de sa tournée en RDC,
Peter Pham, l’envoyé spécial du Président des États-Unis, a déclaré :
 » le gouvernement des États-Unis d’Amérique va travailler étroitement avec le nouveau Président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi qui est aussi mon ami de longue date pour saisir les opportunités d’affaires et relever les défis du contexte politique actuel en RDC et dans la région des Grands lacs » !
De quoi rappeler à l’ancien président du HCRPT que la RDC est un État laïc et non la cour des Médicis.

TMB/ CONGOPROFOND.NET


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CAN Handball 2024 : L’Angola triomphe et conserve son titre à Kinshasa et la RDC se classe 5e !

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La CAN Handball 2024, tenue à Kinshasa, s’est conclue sur une note de passion et d’émotion. Ce samedi 7 décembre, les Pearls d’Angola ont brillamment remporté la finale contre le Sénégal avec un score de 27-18, conservant ainsi leur titre de championnes. Cette victoire souligne la domination de l’Angola dans le handball féminin africain et met en avant leur préparation et leur détermination tout au long du tournoi.

La Tunisie a également marqué les esprits en décrochant la 3e place après une victoire serrée contre l’Égypte (25-22). Ce match intense a vu les Aigles de Carthage montrer leur force et leur résilience. De son côté, le pays organisateur, la République Démocratique du Congo, a terminé à la 5e position, se distinguant par une victoire dans le derby du fleuve contre le Congo-Brazzaville, sur le score de 30-28. Les Léopards dames ont livré un combat acharné, témoignant de leur esprit combatif.

Alexandra Shunu, joueuse de l’équipe congolaise, a été la joueuse la plus distinguée du tournoi, remportant trois prix individuels, dont celui de Joueuse du Match. Son talent exceptionnel et son leadership sur le terrain ont été cruciaux pour l’équipe. La CAN Handball 2024 a non seulement célébré le talent des athlètes, mais a également renforcé la passion pour le handball en Afrique, laissant un souvenir mémorable aux supporters et participants.

Désiré Rex Owamba /CONGOPROFOND.NET


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