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RDC/Elections: Des scènes surréalistes dans les bureaux de vote

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Les élections de ce dimanche 30 décembre ont connu plusieurs problèmes liés à la désorganisation, mauvaise planification et manque des moyens.
Si les problèmes des listes électorales, de dysfonctionnement des machines et la lenteur des agents de la CENI se sont posés dans plusieurs bureaux de vote, au centre de vote établi au CS Mont Kinkusa, ex les rosettes dans la commune de Ngaliema, il s’est posé un problème de la transcription.
En effet, certains électeurs ont vu leur sexe changé sur les listes électorales.
C’est le cas de Cinardo Kivuila, journaliste et électeur au district de Lukunga.
Alors qu’il est allé voté, il s’est aperçu que le sexe mentionné sur la liste électorale est celui d’une femme.
Et pourtant, lui est un homme!
Que faire dans ce cas?
Il est pris entre le marteau et l’enclume : acceptez de s’attribuer le sexe féminin et voter ou bien réclamer son sexe masculin et ne pas voter.

Suivez son témoignage :

« Au lieu du vote CS Mont Kinkusa (Les Rosettes) à Ngaliema, ce dimanche 30 décembre 2018 entre 11h et 15h, plusieurs scènes m’ont choqué entre autre mon SEXE. Sur ma carte d’électeur, je suis réellement Masculin et sur la liste des électeurs, je suis Féminin.
Je ne crois pas à la # CENI et à ses élections.
La fiabilité ou crédibilité ?
Les agents électoraux qui étaient en face de moi ne m’ont pas permis de signer le document qui atteste que j’ai voté dans ce centre, » a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Interpellant les agents de la CENI, personne n’a eu des réponses assez satisfaisantes pour lui expliquer la chose.
Il s’est contenté de voter.
Mais à la fin, il a réclamé à une notification de la CENI pour confirmer qu’il a bel et bien voter dans ce centre. Malheureusement, il n’a pas obtenu gain de cause.

Pour ce, il ne croit pas à la fiabilité de ces élections.
Rappelons que les élections de ce dimanche ont été émaillées de beaucoup d’irrégularités.

TMB/ CONGOPROFOND.NET

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Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

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À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.

Un passionné méthodique et tenace

Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».

« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.

Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.

Un visage de la francophonie luxembourgeoise

Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.

« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »

Un rêve en lettres majuscules

Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.

Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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