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RDC : Dolly Makambo transféré à la clinique Ngaliema suite à la dégradation de sa santé

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Ce jeudi 12 décembre, l’ancien ministre provincial de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumière de Kinshasa, Dolly Makambo Nawezi, est sorti de sa cellule de la prison centrale de Makala pour être transféré à la Clinique Ngaliema.

« Son médecin a demandé et obtenu son transfert à l’hôpital suite à la dégradation de son état de santé à la Prison centrale de Makala, » selon ses avocats.

Le prisonnier souffrirait, selon plusieurs sources, d’embolie pulmonaire.

La Haute Cour Militaire avait condamné Dolly Makambo à 10 ans de prison ferme le 21 novembre dernier pour incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline.

Son chauffeur Serge Kamanda a lui aussi été condamné pour meurtre et arrestation arbitraire.

Le policier accusé de meurtre n’a toujours pas été retrouvé.

Il sied de rappeler qu’un des policiers commis à sa garde avait tué par balle l’administrateur du centre de santé Vijana.

Plusieurs observateurs s’accordent pour prévenir que cela ne soit pas une stratégie pour que ce dernier bénéficie d’une liberté provisoire et en profiter pour quitter le pays.

Notons que Dolly Makambo a longtemps détenu la nationalité canadienne.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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