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RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi et la BAD envisagent la réhabilitation du Centre féminin Maman Mobutu

La Première Dame de la République reste de plus en plus déterminée à œuvrer pour la valorisation de la femme congolaise.
Un combat qu’elle entend également mener à travers la maison de la femme : structure d’aide et d’encadrement pour l’autonomisation des femmes. Elle le veut, a-t-on appris, dans toutes les provinces du pays.
C’est, entre autres, autour de ce projet que Denise Nyakeru Tshisekedi a échangé avec le représentant résident intérimaire de la Banque africaine de développement (BAD) en République Démocratique du Congo, Donatien KOUASSI.
Objectif : Envisager une collaboration avec cette Institution financière notamment dans la construction d’au moins une maison de la femme dans toutes les 26 provinces de la RDC.
Le centre féminin Maman Mobutu, l’une des plus grandes références en matière d’encadrement qu’ait connu la République, doit impérativement être réhabilité. Et pour qu’il fasse de nouveau peau neuve, la Fondation a sollicité un appui technique et matériel de la BAD.
Très intéressé, Donatien KOUASSI a promis de donner suite aux différents projets soumis.
« Je suis venu discuter avec la Première Dame sur des projets sociaux qui lui tiennent à cœur et qui nous intéressent car faisant également parti de nos domaines d’intervention. Nous allons les examiner, apporter notre soutien et voir dans quelle mesure un partenariat peut être conclut entre l’institution que je représente et la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi », a-t-il déclaré.
De la réhabilitation des écoles à la modernisation de l’hôpital général de Référence de Kinshasa « ex-mama yemo », tout pour améliorer le social des populations a été abordé entre la Première Dame et son hôte.
Déterminée à donner corps à sa vision « Plus Fortes », DENISE NYAKERU Tshisekedi s’est depuis un temps engagé à mobiliser plus efforts autour d’elle.
Cette la nième rencontre d’une longue série qui s’inscrit dans le cadre de la mise sur pieds d’une politique de collaboration avec divers partenaires.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Katanda : Quand le pacte de paix révèle son pouvoir mystique

La localité de Katanda est le théâtre d’événements pour le moins insolites depuis la signature d’un pacte de paix et de vivre-ensemble historique entre les communautés Bena Muembia, Bena Kapuya et Bena Nshimba. Cet accord, fruit de longues négociations et de la médiation des grands chefs coutumiers de la région, visait à mettre un terme aux tensions et aux conflits intercommunautaires qui ont, par le passé, assombri la vie de ces populations.
Si le pacte a engendré une atmosphère d’harmonie et de fraternisation inédite, des incidents récents ont suscité l’étonnement et l’interprétation au sein de la communauté, certains y voyant la manifestation d’un pouvoir mystique inhérent à cet engagement solennel.
Les faits rapportés, bien que distincts, ont en commun leur caractère singulier et leur survenance dans la période consécutive à la signature du pacte de paix. Le premier incident concerne une femme de la communauté Bena Nshimba qui s’était rendue à Katabua, une localité voisine, dans le but de collecter du bois mort. Selon les témoignages recueillis sur place, alors qu’elle déterrait des maniocs dans un champ qui ne lui appartenait pas, elle a été victime de la morsure simultanée de trois serpents.
Le second incident, tout aussi étrange, s’est déroulé à Dipumba. Un jeune homme, dont l’appartenance communautaire n’a pas été officiellement précisée mais qui, selon certaines sources locales, serait lié à l’une des communautés autrefois en conflit, se serait accidentellement tiré dessus en manipulant une arme à feu. L’arme en question aurait été initialement apportée dans le but d’une attaque, vestige des anciennes animosités intercommunautaires.
Ces deux incidents, survenus dans un laps de temps relativement court après la signature du pacte de paix, sont perçus par une partie significative de la population locale comme étant plus que de simples coïncidences. Certains habitants y voient une manifestation tangible du pouvoir mystique qui sous-tend l’accord de paix et de vivre-ensemble, auquel ont participé les plus hauts dignitaires coutumiers de la région. L’interprétation dominante suggère que ces événements pourraient être des avertissements ou des conséquences liés au non-respect des termes tacites ou explicites du pacte, ou encore des manifestations de forces spirituelles veillant au maintien de la nouvelle harmonie.
Mike Tyson Mukendi / CONGOPROFOND.NET