Connect with us

À la Une

RDC : Denise Nyakeru engagée dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants

Published

on

Denise Nyakeru Tshisekedi, épouse du chef de l’Etat, a présidé, ce mercredi 24 juillet 2019 à Kempiski Fleuve Congo hôtel, la cérémonie du lancement de la campagne contre les pires formes de travail des enfants en RD Congo. Son objectif : éliminer de manière générale les violences dont les enfants sont victimes en RD Congo.

Première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi

A cet effet, la Première dame de la RDC a affirmé apporter tout son soutien à cette initiative visant à offrir un avenir meilleur aux enfants congolais.

Initiative de World Vision, sa Directrice nationale, Anne Marie Connor, a fait savoir que son organisation dispose d’une grande expérience considérable pour contribuer à la problématique de l’exploitation et les pires formes de travail pour les enfants.

Ainsi, a-t-elle rappelé que dans le secteur des
mines, World Vision a contribué à atténuer la présence de 1380 enfants dans les mines « sites » au Nord-Katanga en les appuyant dans les activités de rattrapage scolaire, la formation professionnelle, etc.

D’autres actions de World Vision ont été posées en faveur des enfants ex-soldats et des filles victimes d’exploitation et de violence sexuelle dans les maisons de prostitution à Beni et BUtembo dans la province du Nord-Kivu à travers les formations professionnelles et le soutien psychosocial.

Présente à cette manifestation, la ministre du Genre, Chantal Safu, a confirmé la volonté du gouvernement de mettre en place et d’appliquer les lois contre le travail des enfants ; d’améliorer la sécurité et la stabilité économiques des familles pour diminuer l’exposition des enfants au risque du travail forcé ; d’améliorer l’accès des enfants à une éducation plus efficace, équitable au niveau
du genre et sécuritaire ; d’améliorer l’accès à des services de soutien de qualité pour les enfants qui en ont besoin ; etc.

Tim Katshabala/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

À la Une

Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

Published

on

À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.

Un passionné méthodique et tenace

Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».

« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.

Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.

Un visage de la francophonie luxembourgeoise

Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.

« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »

Un rêve en lettres majuscules

Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.

Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

Spread the love
Continue Reading