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RDC : « Congo n’est pas à vendre » recompense les champions de lutte contre la corruption
C’est ce mercredi 15 janvier 2020 à l’espace Bikapi dans l’enceinte de la foire internationale de Kinshasa (Fikin) dans la commune de Lemba que la synergie « Congo n’est pas à vendre » a réuni plusieurs personnes, afin de continuer sa campagne contre la corruption, qui reste un frein au développement de la République démocratique du Congo
Le consortium de la société civile a introduit lors de cette activité une nouvelle initiative visant à nominer les champions communautaires de la lutte contre la corruption. Ce nouveau jeu qui consiste à tirer au sort une question et que l’on répondra par la suite, afin qu’un cadeau soit remis au gagnant. Pour cette première fois six personnes volontaires dont trois femmes et trois hommes plus un jeune, on réussi à gagner des cadeaux, chacun selon les côtes obtenues par le jury.
Selon le Secrétaire exécutif du RECIC Jean-Michel Vodo, c’est vraiment de la satisfaction de constater que cet échantillon de la population, s’est approprié le combat de la lutte contre la corruption, et compris qu’il est un obstacle dans tous les secteurs de la vie. Les champions communautaires sont ces hommes, ces femmes qui sont convaincus du mal de la corruption et qui sont eux-mêmes les acteurs du changement pour qu’ils incitent aussi les autres de devenir les vrais acteurs du changement.
Pour sa part, le coordonnateur des programmes de l’ODEP Jacques Katshelewa a expliqué que la prochaine étape sera les universités. « Il faut que les universitaires qui sont des nouvelles élites prennent conscience de la responsabilité qu’ils ont de construire un nouveau Congo qui n’a pas comme vice la corruption.
La journée a été agrémentée par le groupe de Monsieur Borel, et des acteurs de théâtre congolais tel que : Mbali Osombo, Nsundiata et les autres avec un accent particulier mis sur la corruption.
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Campagne de civisme patriotique : Les élèves d’ASCITECH appelés à la conscience citoyenne
La sous-division Ngaliema 3 et la hiérarchie locale de l’éducation nationale ont organisé, le mercredi dernier, une campagne de civisme patriotique à l’Académie des Sciences et Technologies (ASCITECH). L’événement, placé sous le signe du patriotisme et du civisme conscient, a réuni élèves, enseignants et autorités éducatives autour d’un objectif commun : raviver la flamme patriotique dans le cœur des apprenants.
Un engagement fort pour la jeunesse
Dans un contexte où les valeurs citoyennes tendent parfois à s’éroder, cette initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale chez les élèves. À travers une approche éducative et interactive, les organisateurs ont tenu à rappeler l’importance du civisme dans la construction d’une société harmonieuse et prospère.
Le directeur de la sous-division Ngaliema 3 a insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux responsabilités qui incombent à chaque citoyen. « Nous devons inculquer aux élèves l’amour de la patrie et le respect des institutions, car ils sont les piliers de la nation de demain », a-t-il déclaré.
Le serment du citoyen au cœur des échanges
Le moment clé de cette journée a été l’analyse approfondie du serment du citoyen. Ce texte, symbole d’engagement et de responsabilité, a été décortiqué phrase par phrase afin d’en extraire toute la portée et d’aider les élèves à en saisir le sens profond.
Les différents intervenants ont mis en lumière les principes fondamentaux du civisme : le respect des lois, la solidarité, la protection des biens publics et la participation active au développement du pays. « Être citoyen, ce n’est pas seulement bénéficier des droits, c’est aussi remplir ses devoirs avec conscience », a souligné un enseignant.
Un impact durable espéré
Les élèves présents ont vivement réagi aux discussions, posant des questions et partageant leurs propres réflexions sur le patriotisme. Certains ont exprimé leur désir d’appliquer ces principes au quotidien, notamment en respectant davantage les règles scolaires et en s’engageant dans des initiatives communautaires.
À la clôture de l’événement, les organisateurs ont appelé à une poursuite de ces sensibilisations dans toutes les écoles de la sous-division. « Ce n’est qu’un début, et nous comptons sur vous pour être des ambassadeurs du civisme dans vos établissements », a conclu un responsable de l’éducation nationale.
Avec cette campagne, la sous-division Ngaliema 3 et ASCITECH espèrent bâtir une jeunesse consciente, engagée et fière de son identité nationale. Une initiative qui, sans nul doute, marquera les esprits et contribuera à forger des citoyens responsables pour l’avenir du pays.
Patrick ONGWAL
Directeur secondaire et humanités/ASCITECH
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