À la Une
RDC/Beni: un milicien Maï Maï tué par les Fardc dans un combat à Cantine
Les affrontements ont eu lieu ce samedi 11 mai 2019 entre les miliciens Maï Maï et les militaires des Fardc à Cantine, dans le groupement Baswagha-Madiwe, en territoire de Beni. C’était à 4 heures du matin que ces miliciens ont signé leur incursion dans cette entité.
Nos sources sur place renseignent que ces assaillants sont venus de Ngazi avant d’incendier le campement des Fardc de la place. Lors des combats, un assaillant a été tué et d’autres blessés ainsi qu’un haut gradé de cette milice arrêté pendant la journée.
La veille, soit samedi 11 mai, deux miliciens venaient d’être arrêtés par la police pendant qu’ils se livraient à des actes de tracasserie et de perception des frais illicites dans quelques maisons de commerce, a indiqué Mutsunga Bin Sikwaya, chef d’antenne de l’ Association africaine de défense des droits de l’homme ( ASADHO) à Cantine. Ces miliciens seraient venus dans le but de libérer les leurs, mais qui étaient déjà transférés à Beni devant leurs juges naturels, ajoute cet activiste des droits humains.
Il y a quelques jours, d’autres affrontements étaient observés dans le même groupement, entre les Fardc et les miliciens Maï Maï.
Pendant ce temps, samedi 11 mai, un milicien Maï Maï se réclamant du groupe de l’Union des patriotes pour la libération du Congo (UPLC), a été accueilli par le comité urbain de sécurité de Beni. Kambale Breke venait de passer 5 ans en brousse et dit venir répondre à l’appel du chef de l’État, puis servir sous le drapeau national, en intégrant les Fardc.
Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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