Actualité
RDC/Beni: manifestations des élèves pour dénoncer l’insécurité

Ce mardi 09 octobre 2018, les activités sont restées paralysées dans la ville de Beni au Nord-Kivu suite à une série de manifestations des élèves et écoliers. Ces derniers ont exprimé leur colère suite à la recrudescence de l’insécurité dans la ville et le territoire de Beni.
Les cours ont été suspendus dans presque toutes les écoles de Beni.
Ceux qui avaient déjà commencé à étudier ont été troublés par les autres écoliers et élèves dont les écoles ont déjà fermées leurs portes suite à la persistance de l’insécurité.
Les manifestants ont envahi les principaux artères et boulevards de la ville. Ils portaient des croix et arboraient des photos des autorités. Scandant aussi des chansons hostiles au pouvoir en place.
Ils ont barricadé la route Beni-Butembo à la hauteur de l’hôtel de ville avec des pneus et des pierres. « Nous sommes fatigués de l’insécurité ici à Beni. Nous n’allons plus à l’école suite à cette insécurité. Nous avons voulu manifester notre colère. Nous ne pouvons pas rester à la maison pendant que les autres étudient dans d’autres communes.
Le gouvernement doit soit nous sécuriser pour que nous étudions tous, soit suspendre les cours dans toutes les écoles…», ont expliqué certains élèves rencontrés pendant la marche.
Une mission parlementaire à Beni
Une délégation de l’assemblée nationale de la RDC est arrivée ce mardi à Beni pour s’enquérir de la situation sécuritaire dans l’Est de la République.
Elle est composée en majorité des députés nationaux élus de cette province et celle de l’ituri.
Voulant s’adresser à la foule, les hôtes se sont vus hués par les manifestants qui venaient d’assieger la mairie de Beni.
La délégation prévoit de rencontrer toutes les couches de la population en vue de comprendre la situation sécuritaire qui prévaut à Beni.
La manifestation des élèves a été brutalement réprimée par les forces de l’ordre.
La police a lancé des gaz lacrymogènes puis a tiré des coups de semonce pour disperser les manifestants.
On signale aussi l’interpellation de certains enfants par la police.
Nos efforts pour entrer en contact avec le responsable de la PNC n’ont pas abouti.
Signalons que c’est depuis deux semaines que la ville est chauffée par des manifestations de colère suite à la montée en flèche des attaques des présumés ADF/ NALU
Delphin Mupanda/CONGOPROFOND. NET
There is no ads to display, Please add some
Actualité
Affaire « Mwangachuchu » : La synergie « Union fait la Force » appelle F. Tshisekedi à y réserver un œil particulier

La Synergie de mouvements citoyens,ONG et associations des Droits de l’homme a dénoncé les conditions inhumaines de détention du député national Édouard Mwangachuchu au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 20 mars à Kinshasa.
Ces organisations citoyens déplorent la violation grave des droits et libertés fondamentaux de cet élu du peuple,
le vice de procédure, la manipulation, l’instrumentalisation et la politisation dudit dossier.
A en croire, Hilaire Ngedi, coordonnateur national de ce collectif dénommé « Union fait la force », le député Édouard Mwangachuchu a été arrêté à son domicile situé dans la commune de la Gombe et déféré à la prison centrale de Makala dans la nuit du 01er mars. Le septuagénaire est interpellé pour complicité avec des groupes terroristes dans l’est de la RDC.
Suite à ces accusations, poursuit-il, plusieurs autres personnes ont été interpellées et sont portées disparues. Il s’agit, entre autres, du bâtonnier Samane Chico Joseph, Faustin Karongire (Gardien), Justin Ngiruwonsanga (Sécurité),
Jean Mukunzi (Garde), Roger
Rwabaneza Rudacogora (Surveillant D2) et Justin Nsabimana (Hygiène).
Pour le collectif, l’affaire devrait être gérée tout d’abord par les renseignements avant une précipitation sur son arrestation. » La justice s’est basée sur des rumeurs des réseaux sociaux pour procéder à l’arrestation de l’élu du Nord-Kivu alors qu’il bénéficie de la présomption d’innocence et de ses immunités parlementaires », martèle le coordonnateur de cette structure.
Puis de s’interroger : » Comment peut-on l’arrêter tard la nuit à 01 heure et faire une perquisition le matin à 10h36 ? Nous vivons la violation des droits de l’homme et le sabotage de l’Etat de droit prôné par le chef de l’État… »
Pour lui, Mwangachuchu est un homme honnête ayant prouvé, à travers l’histoire de sa carrière politique, les valeurs républicaines et patriotiques en nitiatiant des actions contre le M23.
Tout en pointant un doigt accusateur sur l’actuel responsable des services de renseignements du Nord-Kivu, Sylvain Sakaji Tshikomba, ce collectif demande au Chef de l’État de réserver un œil particulier à ce dossier au nom de la cohésion nationale qu’il a toujours prônée.
MD
There is no ads to display, Please add some