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RDC/Beni: l’ancien maire de la ville Ghislain Mufunza rattrapé par la justice
Ghislain Mufunza Bayengo, ancien maire de la ville de Beni( Nord-Kivu), est désormais obligé de libérer la parcelle portant le numéro DM 1519 du plan cadastral de la circonscription foncière de Beni et couverte par le certificat d’enregistrement numéro 363590, Volume G3/10, folio 040 du 16 février 2012 appartenant à Gertrude Kahindo Vihumbara.
En effet, l’histoire a commencé à Beni où ce cadre du RCD/KML et candidat à la députation provinciale, avait décidé de céder la parcelle ci-haut décrite à Kahindo Gertrude, femme d’affaires et présidente de la Fédération des entreprises du Congo( FEC/BENI), en contrepartie des sommes importantes d’argent empruntées pour financer une entreprise cellulaire.
Après avoir bénéficié des largesses de la dame, l’ancien maire a commencé à user des subterfuges pour ne pas restituer l’argent. Particulièrement, indique le conseil de la victime, Ghislain Mufunza n’a pas trouvé mieux que d’user de ses relations politiques et de trafic d’influence afin de ne pas honorer ses engagements.
Coincé finalement, il cèdera librement sa parcelle à madame Kahindo qui l’occupait déjà.
Contre toute attente, Ghislain Mufunza a surpris tout le monde en allant déguerpir le locataire de Gertrude Kahindo et reprendre, sans jugement, possession de son ancien bien.
Pour bien matérialiser son entreprise criminelle, souligne-t-on, le maire honoraire va se lancer dans les poursuites judiciaires depuis 2011 contre la dame devant le parquet général de Goma et cours et tribunaux du Nord-Kivu, avant de voir la cour de cassation être saisie en renvoie de juridiction laquelle va décider de renvoyer tous ces dossiers devant le Tripaix/Gombe et le TGI/Kisangani.
Malmenée dans tous les sens pour son propre argent, la femme entrepreneur n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention de ses avocats conseils qui ont réussi à la faire rétablir dans ses droits.
Le Tripaix/Gombe a donc débouté Mufunza Bayengo Ghislain pour défaut de qualité ayant déjà cédé la parcelle querellée sans réserve et ledit jugement a été confirmé par le Tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe.
À ce jour, Mufunza BAYENGO Ghislain doit libérer tranquillement la parcelle ci-haut décrite sans autre forme de procès, lui qui aspire devenir député provincial pour légiférer les lois et assurer le contrôle parlementaire.
L.M./CONFOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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