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RDC/Beni: des enseignants réclament une force spéciale “Artémis” 2

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Des enseignants de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, ont organisé une marche pacifique ce vendredi 02 novembre 2018. Objectif: dénoncer l’insécurité grandissante qui sévit en ville et territoire de Beni.

La marche à débuté du rond-point ENRA jusqu’à l’hôtel de ville de Beni où un mémorandum a été déposé.

Les manifestants ont émis plusieurs recommandations pour reprendre les cours, notamment :
1. La sécurisation de toute la ville et territoire de Beni. “Cela suppose aussi la libération de toutes nos terres qui nous sont déjà inaccessibles, le retour de tous les enfants et parents otages pris dans cette barbarie”, précisent-ils ;

2. La prise en charge de tous les enseignants de la ville et territoire de Beni. “Ce n’est qu’à ces conditions que les écoles pourront réouvrir et nos enfants jouiront de leurs droits à éducation et nous tous le nôtre à la vie, puisque les écoles ne savent plus fonctionner dans ces conditions d’insécurité…», ont-ils déclaré dans ce mémorandum.

Les manifestants estiment que les forces de sécurité ( Fardc et Monusco) ont démontrer une inefficacité. “Il est grand temps de passer à une autre force spéciale du genre “Artémis” recrutée dans les pays amis aux mêmes reliefs, végétations et climats que Beni, pour mettre fin à ce mouvement des tueurs, appelés «terroristes» par les autorités congolaises”, pensent-ils.

« Cela suggère le retrait pur et simple des troupes de la Monusco-Beni dont l’incompétence n’a que trop duré. Nous recommandons au chef d’État-major général des Fardc de procéder à la capacitation des troupes et à les équiper conséquemment pour prendre la relève de cette force susdite du genre “Artémis” que nous appelons de tous nos voeux…», s’inquiètent les professionnels de la craie.

C’est le maire Nyonyi Bwanakawa qui a reçu les manifestants à son bureau de travail, rassurant que tout est mis en oeuvre pour rétablir la sécurité.

« …Les 4 ans que nous avons passés sur fond des massacres, nous pouvons les considérer comme des ratés. Mais je voudrais vous rassurer qu’il est question d’accorder aux Fardc quelques jours seulement pour que la paix soit une réalité. Cette fois-là l’ennemi sera bouté dehors…», a indiqué le maire de Beni.

L’autorité urbaine a demandé aux enseignants de reprendre les cours, mais sa voix n’a pas été entendue par les manifestants.

Pour rappel, les cours s’étaient arrêtés brusquement le mardi 09 octobre 2018 suite à l’insécurité caractérisée par des massacres de la population. Ainsi, plusieurs coins de la ville et territoire de Beni sont devenues inaccessibles suite à cette insécurité où se trouvent plusieurs écoles.

Delphin Mupanda/CONGOPROFOND.NET


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Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

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La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


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