Politique
RDC : Bahati Lukwebo fait entendre la voix de la RDC sur les questions liées au climat et à l’environnement au G20
Le président de la chambre haute du parlement, Modeste Bahati Lukwebo, a été l’un des invités spéciaux à la Réunion des Parlements du G20 qui s’est tenue du 08 au 09 octobre 2021, à Rome en Italie.
Au cours de cette reunion, Modeste Bahati a fait entendre la voix de la République démocratique du Congo sur les questions liées au climat et à l’environnement, rapporte la cellule de communication du Sénat.
Outre les pays membres du G20, la RDC, le Pays Bas, l’Espagne, et Singapour ont aussi pris part à ces assises organisées par l’Union Interparlementaire, en collaboration avec le parlement italien, au titre d’invités spéciaux.
Les participants ont également évoqué les sujets relatifs à la pandémie de COVID 19 et à l’insécurité alimentaire.
Concernant la Covid-19 les présidents des parlements des 20 pays des grandes économies du monde et leurs invités, ont émis le vœu de voir « le progrès de la recherche médicale et les intenses campagnes de vaccination se traduire rapidement en succès plus large à l’échelle du monde pour un avenir meilleur » Dans leur déclaration finale, ils ont notamment «pris l’engagement de sensibiliser leurs gouvernements à continuer de travailler pour éradiquer la pauvreté dans le monde en vue de réduire les inégalités sociales».
Ces assises se sont tenues en prélude à la COP 26 qui aura lieu en novembre prochain à Glasgow, en Ecosse.
Modeste Bahati a mis à profit son séjour dans la capitale italienne pour échanger avec différentes personnalités du monde parlementaire, notamment, la présidente du sénat américain, Mme. Pelosi, le président de l’Union Interparlementaire, M. Pacheco, ainsi que le président du parlement Sud-Coréen. Le renforcement de la diplomatie parlementaire entre la RDC et leurs pays respectifs étaient au centre de leurs discussions.
Avec cette sortie réussie, le bureau dirigé par Modeste Bahati Lukwebo s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Car, depuis l’avènement de ce bureau à la tête de cette prestigieuse institution, celle-ci ne cesse de s’ouvrir au monde.
Signalons que lors de sa campagne pour prendre le perchoir de la chambre haute, l’actuel président du sénat avait promis de faire de la diplomatie parlementaire son cheval de bataille, en mettant un accent particulier sur la diplomatie économique.
Une promesse qui se concrétise avec cette visibilité retrouvée par le sénat sur le plan international à travers la chambre des sages. Grâce à la diplomatie agissante de Modeste Bahati, le sénat de la RDC retrouve sa place sur le plan international.
La prochaine réunion de G 20 sera organisée par le parlement indonésien en 2022.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Assemblée nationale : Le bureau écarte Christelle Vuanga et Gracien Iracan, Moïse Katumbi sauve la face !
Le bureau de l’Assemblée nationale a mis fin à plusieurs jours d’incertitude politique au sein du parti Ensemble pour la République. Après examen des candidatures, il n’a retenu que celle de Clotilde Mutita au poste de rapporteur adjoint, écartant ainsi Christelle Vuanga et Gracien Iracan.
Derrière cette décision, c’est une crise de leadership interne qui vient d’être arbitrée. En choisissant Mutita, le bureau acte de facto la légitimité de la ligne officielle du parti de Moïse Katumbi, tout en sanctionnant la démarche solitaire de Christelle Vuanga, perçue comme une tentative de rapprochement tactique avec certains membres de l’Union sacrée.
Ce rappel à l’ordre institutionnel réaffirme la discipline attendue des formations politiques dans un contexte où les ambitions individuelles se heurtent à la logique des blocs majoritaires.
Du côté du pouvoir, la manœuvre s’inscrit dans une stratégie plus large : celle de verrouiller l’appareil parlementaire. La validation sans encombre de la candidature unique d’Aimé Boji Sangara à la présidence de l’Assemblée nationale illustre la mainmise progressive de la coalition au pouvoir sur les postes stratégiques de l’hémicycle.
L’équilibre politique qui en découle confirme la marginalisation des voix dissidentes et consacre la prééminence de l’Union sacrée dans le jeu institutionnel congolais.
Pour Moïse Katumbi, cette issue a une double portée : elle lui permet de préserver la cohésion d’Ensemble pour la République, fragilisée par des tensions internes, tout en évitant un affrontement direct avec la majorité présidentielle, qui contrôle désormais la quasi-totalité des leviers parlementaires.
Tchèques Bukasa
