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RDC: après sa razzia, le FCC demande aux gouverneurs de travailler en « parfaite harmonie » avec F. Tshisekedi et le gouvernement central

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Quelques heures après la publication des résultats provisoires des élections des gouverneurs et vice gouverneurs par la Commission électorale nationale indépendante(/CENI), dans un communiqué signé ce mercredi 10 avril 2019 par le professeur Néhémie Mwilanya Wilondja, le Front commun pour le Congo( FCC), s’est félicite de ses victoires obtenues, une fois de plus, dans la majorité des provinces de la RDC.

Pour l’élu de Fizi dans le Sud-Kivu et coordonnateur du comité stratégique de plate-forme politique dont l’autorité morale est Joseph Kabila, cette moisson est le fruit d’un travail de longue haleine d’enracinement politique du FCC au sein de l’opinion publique. Mais aussi, ajoute-t-il, suscite l’espoir au regard du besoin de poursuite du programme de reconstruction et de démocratisation du pays.

En outre, la plateforme détentrice de la majorité parlementaire demande aux nouveaux gouverneurs, en attendant leur confirmation par la Cour constitutionnelle, de se mettre résolument au service de populations et ce, en parfaite harmonie avec son excellence Monsieur le président de la République et le gouvernement central qui sera bientôt mis sur pieds. Pour l’ancien directeur du cabinet du Chef de l’Etat honoraire, c’est dans cette perspective et dans le cadre de la coalition entre le FCC et ses partenaires de CACH qu’il conviendra d’œuvrer à l’amélioration du vécu quotidien de tous les Congolais.

Au nom du FCC, Néhémie Mwilanya a également félicité les députés provinciaux pour avoir fait montre, encore une fois, du sens de discipline et d’engagement en faveur de la cause défendue par son autorité morale Joseph Kabila.

Il conclut en invitant ses membres et toutes les parties prenantes au processus électoral à œuvrer pour la préservation de nos acquis démocratiques, de la paix et de la stabilité gages de la poursuite du développement attendu par notre peuple.

Pour rappel, conformément aux résultats provisoires de la CENI, le FCC a gagné plusieurs exécutifs provinciaux. La coalition Lamuka, qui a soutenu la candidature de Martin Fayulu, a remporté dans une province et le Cap pour le changement (CACH) de Félix Tshisekedi a également gagné une province.

MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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