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RDC : Ali Mwinyi Mkuu, N°1 communauté islamique du Congo, dans le collimateur de la justice
Le Président de la communauté islamique au Congo( COMICO), est accusé de se pérenniser en tête de cette communauté alors que son mandat a déjà pris fin depuis 2018.
Au lieu de se désister et d’organiser les élections, rapportent les membres de cette communauté, il procède par des menaces et des intimidations pour demeurer à ce poste.
Depuis lors, une dictature sans nom règne au sein de la communauté. Une situation affecte également son bon fonctionnement.
Réuni en décembre dernier, les responsables ont désigné provisoirement Shezayi Ngongo Amani pour présider provisoirement les destinées de la communauté. Mais Ali Mwinyi persiste et signe: il ne va pas abandonner le pouvoir.
Accusation d’abandon de famille
Des informations parvenues à CONGOPROFOND.NET indique que, en effet, que Ali Mwinyi Mkuu, a abandonné mademoiselle Yasmine Adidja Amani. Et ce, après l’avoir engrossée et fait avec lui un enfant, Faada Ali Mwinyi, âgée de 3 ans.
Depuis 1 an déjà, souligne-t-on, la jeune fille vit dans une misère indescriptible, incapable de subvenir aux besoins de sa fille.
Selon nos informations, Ali Mwinyi Mkuu a refusé de prendre en charge cette femme et sa fille par ce qu’elle a exigé d’être épousé légalement. » Il m’a abandonné alors que je lui avait juste demander de m’honorer légalement.
Depuis plus d’un an, il ne s’occupe ni de moi ni de ma fille. On habitait à Kasa vubu, mais faute de moyens, nous avons erré par-ci, par-là. Et maintenant, nous sommes chez une grande soeur sans un sous, sans rien.Même si sa fille est malade, il n’envoie rien.
Un jour, je lui ai demandé de me donner de l’argent pour ma fille, il me dit que tu es une femme, tu peux te débrouiller. Comment puis-je même faire un commerce sans fond? Je ne peux non plus faire la prostitution puisque l’islam me l’interdit! », raconte-t-elle en pleurant.
Des informations renseignent que Ali Mwinyi est non seulement dictateur au sein de la COMICO, mais aussi dans sa famille qu’elle torture et terrorise. Epoux de huit femmes, il se présente comme un intouchable par ce qu’il déclare car « proche des autorités politiques du pays qui le reconnaisse toujours comme chef de la COMICO ». Pourtant, il a déjà été destitué, mais il se maintient par la force.
L’islam étant une religion de paix, de tolérance et de la solidarité, des observateurs regrettent la mauvaise image qui se dégage d’elle en ce moment.
» Je souhaite qu’il prenne en charge sa fille. Je souffre et je ne sais comment subvenir à ses besoins. Est-ce que plus de 30 autres enfants vivent-ils dans la même souffrance que la mienne? », s’est-t-elle interrogée.
Consciente que son témoignage risque de lui coûter gros, la jeune fille n’a pas caché sa peur. » Il suffit que le chef lance une fatwa contre moi, ma réputation sera ternie ».
Prenant, toutefois, son courage entre ses deux mains, elle conclut: » Cet homme doit payer puisque beaucoup des gens crient à son nom. Ma fille et moi souffrons beaucoup. Allah le Tout Puissant, le Miséricordieux nous rendra justice. »
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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