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RDC: 5 opposants évaluent l’accord “Lamuka” ce jeudi à Bruxelles

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Le reste de sept principaux leaders de l’opposition congolaise et géniteurs de la coalition “Lamuka” se réunissent ce jeudi 15 novembre 2018 à Bruxelles.

À cet effet, a-t-on appris des sources proches de ces leaders, il sera question de faire l’état de lieu de la coalition “Lamuka” amputée de deux autres ténors de l’opposition, notamment Félix Antoine Tshisekedi ( UDPS) et Vital Kamerhe( UNC).

jusqu’ici, les quatre leaders maintiennent leur soutien à Martin Fayulu et comptent mouiller le maillot pour appuyer cette candidature.

Dans l’opinion, plusieurs questions taraudent les esprits :”Jean-Pierre Bemba, Moise Katumbi, Freddy Matungulu, Adolphe Muzito et Martin Fayulu seront-ils capables de faire un sursaut salvateur à même de provoquer une alternance démocratique tant attendue en RDC ?”

Invité sur Radio France International, le professeur Bob Kabamba a indiqué que si Bemba et Katumbi maintiennent leur soutien à Fayulu, ce dernier sera un candidat sérieux face à Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du FCC.

Rappelons-le, cet « accord de coalition politique a été négocié par des forces de l’opposition Lamuka en vue des élections du 23 décembre 2018. Il comporte sept chapitres et 20 articles, reprenant entre autres « des principes de désignations du candidat commun », « des engagements irrévocables » de ce dernier, « de la responsabilité politique des organisations et des leaders » signataires, « l’exercice du pouvoir après les élections » et « l’organisation et la conduite de la campagne présidentielle ».

On y apprend, par exemple, que le choix du candidat commun devait être fondé sur huit « principes » : « la capacité à fédérer les forces de l’opposition avant, pendant et après le processus électoral ; la capacité à rassembler la nation congolaise ; la force d’organisation dans le pays pour conduire une campagne présidentielle ; la densité du réseau des candidats aux élections législatives, nationales et provinciales ; la géographie et la cartographie électorale ; la tendance générale au sein de la population, l’expérience professionnelle et la capacité managériale ; l’expérience électorale ».

Le mode de gestion de l’Etat devrait être consensuel. Le candidat commun, une fois élu, devra organiser une réunion hebdomadaire informelle avec les six autres membres de la coalition pour évaluer l’action du gouvernement. Mais aussi, une fois élu, il devra renoncer ainsi que son parti ou regroupement politique à exercer les fonctions de Premier ministre, de président de l’Assemblée nationale et de président du Sénat qui seront dévolus, avec son soutien actif, à d’autres composantes en tenant compte du poids politique dans les institutions.

Les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat devraient se constituer en tenant compte de l’équilibre dans les deux Chambres et de la « participation solidaire des parties prenantes à la direction du Parlement ».

Cet équilibre est aussi attendu dans la constitution du cabinet du Président de la République élu « sur base de la compétence et de l’expérience, un cabinet représentatif de toutes les forces qui ont concouru à son élection ».

MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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