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RDC : 38 néphrologues pour près de 100 millions d’habitants, la jeunesse invitée à embrasser la spécialisation

A l’initiative de la Société congolaise de néphrologie, des médecins, infirmiers et ingénieurs en santé, venant de différents endroits, participent depuis ce lundi 21 août à la formation sur la néphrologie pédiatrique ainsi que la néphrologie de l’adulte. Ces cours sont dispensés aux cliniques universitaires de Kinshasa.
Il s’agit en effet, de néphrologie pédiatrique pour juniors des pays d’Afrique francophone et les cours de néphrologie, dialyse et transplantation.
Selon le président de la Société congolaise de néphrologie, Ernest Sumaili, ces cours visent à renforcer les capacités des personnels soignants pour que ces derniers parviennent à améliorer la santé de la population. Il a expliqué que la RDC compte 38 néphrologues dans son ensemble dont 32 adultes et 6 autres pédiatres. A travers cette initiative, le président de la Société congolaise de néphrologie a exhorté les jeunes médecins à faire la néphrologie.
« La néphrologie est une discipline jeune. Ça n’attirait pas beaucoup de jeunes surtout avant qu’on ne puisse avoir la dialyse. Les jeunes médecins voyaient comment les malades mouraient sans la dialyse. Maintenant que nous en avons, il faut qu’elle soit subventionnée. Quand elle sera subventionnée, on aura beaucoup de malades qui seront dialysés. Ils vont vivre longtemps et ça va attirer également les jeunes gens. En organisant aussi ce genre d’assises, ça peut aussi attirer les jeunes à cette discipline tout à fait jeune dans notre pays », a-t-il déclaré.
Pour le recteur de l’Université de Kinshasa, cette série d’activités concourent à la visibilité de son alma mater, qui a parmi ses préoccupations et recommandations, l’internationalisation de sa gestion.
« On va déjà remarquer les difficultés de la prise en charge de la maladie rénale aiguë ou chronique. Les difficultés d’accéder à des moyens de suppléance notamment l’épuration extra rénale, la dialyse péritonéale, etc. Nous apprendrons ainsi comment gérer en situation de précarité parce qu’il faut reconnaître que c’est un peu ça notre cas. Comment gérer la maladie rénale en mettant un aspect particulier sur la prévention. », a-t-il martelé.
Ce Programme diversifié prévoit des cours magistraux ainsi que des ateliers pratiques en nemo dialyse et soins infirmiers en dialyse. Le lancement du premier congrès de la société congolaise de Néphrologie interviendra, sauf changement de programme, ce mercredi à l’hôtel du fleuve.
Luange Kalonda et Sephora Mbaya (Stagiaire Ifasic)/CONGOPROFOND.NET
Santé
J.M. du don de sang à Butembo : La mairie recommande à la population à faire cet exercice patriotique pour sauver des vies

La journée du don bénévole de sang a été célébrée ce samedi 14 juin 2025, au Centre de Transfusion sanguine (CTS), plateau technique de Butembo, au Nord-Kivu sous le thème « tous unis pour le don de sang ». À cette occasion, Jean-Bosco Nzuva Kihanda, préposé à la mairie et représentant de l’autorité urbaine, a recommandé à cette population le don du sang pour sauver des vies, rappelant que le Nord-Kivu fait face à plusieurs situations notamment la guerre et ses conséquences sur la santé de la population qui a besoin du sang.
«Nous sommes tous conscients des événements macabres que traverse notre province du Nord-Kivu et la ville de Butembo, en particulier avec d’énormes conséquences des pertes en vies humaines (…) pourtant le sang collecté reste insuffisant. Donner du sang, c’est donner la vie, plus nous donnons de sang, plus nous sauvons des vies», a-t-il déclaré.
Le médecin directeur du Centre de Transfusion sanguine (CTS), plateau technique de Butembo, Benda Masehi Trésor, a rendu hommage à tous les donneurs volontaires de sang qui, selon lui, sauvent des vies, avant d’indiquer que cette journée est une occasion de sensibiliser les gens à donner de leur sang et en devenir des donneurs réguliers.
Quelques témoignages poignants de donneurs de sang ont émaillé cette activité. Baraka Raphaël, donneur de sang depuis 2011. Il a fait savoir que quand il pose ce geste, il se sent mieux sur le plan sanitaire et qu’il est animé du souci de sauver au moins une vie, encourageant ainsi les autres à faire de même.
Neema Visika, une trentenaire a déjà reçu du sang du Centre de transfusion sanguine. Elle avait mis au monde et avait perdu énormément de sang. C’est ainsi qu’elle avait bénéficié du sang provenant de cette structure. Ceci l’a poussée à devenir donneuse de cette denrée et encourage ceux qui sauvent leurs semblables à donner de leur sang.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET