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Quête de vérité : Se canaliser car l’énergie dit toujours la vérité

Dans le tumulte de nos vies agitées, il est facile de se laisser emporter par nos émotions, nos impulsions, nos réactions immédiates. Pourtant, au-delà du brouhaha ambiant, une vérité essentielle se dessine : l’énergie que nous dégageons, celle qui émane du plus profond de notre être, dit toujours la vérité. Ce flux intérieur, cette force insaisissable, ne ment pas.
Lorsque nous prenons le temps de nous canaliser, de nous connecter à notre essence la plus profonde, c’est là que réside la clé de la vérité. Tout ce que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes, ces intuitions, ces émotions brutes, ces vibrations intérieures, sont les messagers de notre vérité intime. Écouter cette énergie, la comprendre, c’est s’ouvrir à une source de sagesse inépuisable.
Dans un monde où les masques et les faux-semblants abondent, où la vérité semble parfois se dérober, il est essentiel de se reconnecter à cette énergie intérieure, à cette boussole fiable qui guide nos pas. Elle nous indique la voie à suivre, elle révèle nos aspirations les plus profondes, elle révèle qui nous sommes vraiment, au-delà des artifices et des illusions.
Se canaliser, c’est donc bien plus qu’une simple maîtrise de soi. C’est un retour à l’essentiel, à la source de notre être, là où la vérité réside sans fard ni détour. En écoutant cette énergie, en lui laissant la parole, nous embrassons notre vérité la plus authentique. Car au final, tout ce que l’on sent au fond de soi est toujours la vérité, un guide précieux sur le chemin de notre épanouissement et de notre vérité profonde.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
Actualité
Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.
Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.
« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.
Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.
À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.
« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.
Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.
Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.
Dorcas Mwavita/Congoprofond.net