Connect with us

À la Une

PT-NTIC : La formulation de la stratégie nationale de connectivité dans le secteur de l’éducation au centre d’un atelier de l’UNESCO

Published

on

L’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) vient de lancer, le mercredi 23 novembre 2022, un atelier sur la formulation de la stratégie nationale de connectivité dans le secteur de l’éducation en République Démocratique du Congo.

Prennent part à ces travaux, plusieurs cadres et responsables du secteur de l’éducation et de Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication, notamment : le Secrétaire Général de Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la communication, le conseiller principal du Premier Ministre, le président de l’Autorité de régulation de postes et télécommunications (ARPTC), le Directeur Général de la Société congolaise de Postes et télécommunications (SCPT) et les représentants de plusieurs ministères, notamment de l’ESU et de l’EPST.

En effet, cette première journée consacrée au lancement des travaux, hormis les différents ateliers et les échanges qui s’en sont suivis, était marquée par trois allocutions, à savoir : le mot du représentant de l’UNESCO en RDC, celui du Directeur régional de l’UNESCO pour Afrique centrale et enfin le mot d’ouverture du ministre de PT-NTIC, Augustin Kibasa Maliba.

A cette occasion, les trois intervenants ont souhaité voir les travaux se dérouler en toute sérénité et produire une feuille de route qui aidera le pays à avancer.

Pour sa part, le représentant de l’UNESCO en RDC, Isaias Barreto da Rosa, a exprimé sa joie et circonscrit l’événement.

” C’est avec un réel plaisir que je prends la parole à l’ouverture de cet important atelier de la formulation de la stratégie nationale de la connectivité dans le secteur de l’éducation “, a-t-il déclaré.

Aussi, a-t-il poursuivi, : ” Cette rencontre se veut un cadre d’échanges et partage d’expériences porteuses et de pratiques efficientes en vue d’actions renouvelées sur le numérique, les télécommunications et l’Internet “.

Il renchérit en soulignant : ” En effet, les technologies de l’information et de la communication jouent aujourd’hui un rôle clef dans tous les secteurs de développement économique. Ces technologies sont également importantes pour démocratiser l’accès à l’éducation, pour enrichir le processus éducatif et pour améliorer les résultats d’apprentissage “.

Quant au Directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale, Paul Raymond Coustère, il a salué cette initiative qui coïncide avec son passage à Kinshasa et en a souligné la particularité, avant de réitérer au Gouvernement de la République Démocratique du Congo, le soutien de son organe dans ce domaine.

Je souligne que ce que vous êtes en train de faire, a la rare qualité de préparer à la fois l’urgence et le long terme “, a-t-il souligné.

Le ministre de Postes, Télécommunications et NTIC, Augustin Kibasa Maliba, qui a procédé à l’ouverture officielle des travaux, a salué la collaboration avec le secteur éducatif.

” Ce jour ouvre une ère nouvelle dans le secteur de Technologies de l’information et de la communication, par la collaboration avec le secteur de l’éducation nationale dans le but de contribuer efficacement à l’épanouissement de la jeunesse, du corps enseignant, des chercheurs et autres acteurs de l’éducation en RDC “, a-t-il martelé.

Rappelons que ces travaux se déroulent du mercredi 23 au jeudi 25 novembre 2022 à l’hôtel Memling à Kinshasa et seront sanctionnés par une feuille de route qui sera considérée comme étant la stratégie nationale de connectivité dans le secteur de l’éducation.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET.


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

Published

on

La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte