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Politique

Programme du gouvernement : Le député Eddy Mundele pour la poursuite de la mise en oeuvre du PDL-145 T

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Au cours d’une plénière consacrée à l’examen et adoption du Programme d’actions du gouvernement, le mardi 11 juin, le député national Eddy Mundele a apporté sa touche pour permettre au gouvernement Suminwa de faire face aux défis d’améliorer les conditions de vie de la population congolaise.

Dans son intervention, l’élu du territoire de Kabeya Kamwanga a formulé quelques recommandations à la Première ministre, dont l’inscription de la mise en oeuvre et la mobilisation du Programme de développement à la base de 145 territoires (PDL-145 T) comme une priorité.

 » Le document (le Programme du gouvernement Ndlr) décrit faiblement le programme de développement à la base de 145 territoires alors que ce dernier matérialise la vision du chef de l’État Felix Tshisekedi. Peu de détails sont fournis sur la mobilisation des ressources et la mise en oeuvre, alors que le PDL-145 T suscite beaucoup d’espoir de la population dans les différents coins du pays et surtout dans mon territoire », a déclaré Eddy Mundele Kanku.

En outre, il a aussi proposé à la cheffe du gouvernement de détailler les actions à mener dans les provinces et dans le cadre de la création des emplois décents.

Aussi, l’élu de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social/Tshisekedi) a demandé au gouvernement de fournir, dans son programme, les hypothèses chiffrées qui sous-entendent la mobilisation des ressources sur les 5 années du programme d’actions du gouvernement.

Au sujet de l’insécurité dans la partie Est de la République, Eddy Mundele souhaite le rétablissement prompt de la paix et la restauration de l’autorité sur toute l’étendue du territoire national.

Il sied de noter que le Programme d’actions du gouvernement a été approuvé par les élus nationaux. Sur 405 députés présents, 397 ont voté pour, aucun n’a voté contre et 8 se sont abstenus.

Willy Theway/ CONGOPROFOND.NET

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Actualité

Jean Bakomito Gambu : le règne de l’improvisation, des promesses creuses et de l’immobilisme déguisé au Haut-Uele 

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Depuis son accession au gouvernorat, Jean Bakomito Gambu a érigé l’art de la procrastination en mode de gouvernance. Son bilan ? Une litanie de discours grandiloquents, des promesses aussi vides que son agenda de réalisations, et une province du Haut-Uélé qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans le marasme.

Quand le Gouvernorat se réduit à une « machine à paroles » et à des nominations clientélistes, le peuple trinque. À quand le réveil du peuple de Haut-Uélé pour mettre fin à ce Ministère de la parole, de ce Gouvernorat sans gouvernance ? Jean Bakomito, avocat de profession, a visiblement confondu son rôle avec celui d’un ministre itinérant de la communication. Il parle, annonce, promet, claironne… mais ne fait rien.

Le peuple du Haut-Uélé attend toujours ne serait-ce qu’une seule réalisation tangible pouvant rivaliser avec celles de l’ère Christophe Baseane Nangaa. Les routes ? Délabrées. Les hôpitaux ? Sous-équipés. Les écoles ? Délabrées. L’agriculture ? Abandonnée. L’emploi des jeunes ? Un mirage. Pour vous faire une idée de l’immobilisme actuel, il faut remonter à l’époque de feu Jean-Pierre Lola Kisanga d’heureuse mémoire.

Jean Bakomito Gambu est une grande illusion avec sa machine à promesses. Pendant tout ce temps passé à la tête de la province, le « gouverneur » multiplie les réunions stériles, les inaugurations fantômes et les déclarations tonitruantes qui ne débouchent sur rien. Son équipe ? Une brochette de nommés politiques, choisis non pour leurs compétences, mais pour satisfaire des alliés ainsi que leur loyauté aveugle.

Résultat : une administration pléthorique, inefficace, et une gabegie qui grève l’avenir de la province du Haut-Uélé. À chaque déplacement, c’est la même comédie : des annonces mirifiques, des engagements solennels… vite oubliés une fois les caméras éteintes. On nous parle de projets structurants, mais où sont-ils ? Où sont ces usines, ces infrastructures, ces investissements censés sortir le Haut-Uélé de la léthargie ?

Pire, les rares chantiers entamés traînent en longueur, comme si le temps n’avait aucune importance pour ce gouvernorat. Pendant ce temps, les populations endurent. Les paysans voient leurs récoltes pourrir faute de routes praticables. Les malades meurent dans des centres de santé sans médicaments. Les jeunes diplômés errent dans les rues, sans espoir d’embauche.

La question n’est plus de savoir si Jean Bakomito Gambu peut redresser la province, mais combien de temps le Haut-Uélé devra encore souffrir avant d’être libéré de cette gouvernance erratique. Ses soutiens, hier encore bruyants, murmurent désormais leurs critiques, honteux de l’échec qu’ils ont contribué à installer. Le constat est sans appel : sous Jean Bakomito Gambu , le Haut-Uélé régresse.

Les problèmes s’accumulent, les solutions brillent par leur absence. Et pendant que le gouverneur joue les illusionnistes, le désespoir gagne du terrain. 2028 paraît à ce stade une échéance trop lointaine pour un peuple abandonné. Il est temps de dire les choses clairement : le Haut-Uélé mérite mieux qu’un bateleur politique. Il mérite des actes, pas des mots. Avant qu’il ne soit trop tard.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

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