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Procès « Alesh contre Bracongo » : le rappeur affirme rester ouvert au dialogue

Au cours d’un entretien exclusif, l’artiste musicien Alesh a tenu à éclairer l’opinion sur le différend qui l’oppose à la Bracongo au tribunal de commerce.
Le nœud du problème, indique l’artiste, est l’utilisation illégale d’une des chansons de l’artiste musicien Alesh par la société brassicole.
En effet, rapporte-t-il, a Bracongo SA avait organisé la première édition de son événement « Ice Bar » pour la promotion de son produit « Beaufort », il y a de cela 1 an passé. La dite cérémonie était postée sur sa page Facebook et la chanson « You You »
a été postée abusivement sans l’autorisation de l’artiste. Celui-ci dénonce cette pratique et demande réparation.
« C’est une œuvre d’esprit. J’en suis fier…Avant d’aller en justice, nous avons introduit 3 lettres mais sans suite. J’ai attendu pendant 1 an, je fais confiance à la justice pour qu’elle tranche l’affaire… », explique King Alesh.
Alain Chirwisa Kaposo, de son vrai nom, réclame réparation pour le préjudice subi. En clair, il réclame 937 mille USD comme dédommagement à la société Bracongo SA.
Notons que le procès est ouvert depuis le 12 août 2020 au Tribunal de commerce et la prochaine audience est renvoyée au 24 août prochain à la demande de la partie défenderesse qui veut prendre connaissance de différents éléments du dossier.
Il convient de souligner que King Alesh est soutenu dans son combat par plusieurs artistes, notamment Mohombi, Koffi Olomide, Fally Ipupa, etc.
Baby Mosha/Congopronfond.net
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Sud-Kivu : 17 civils massacrés par la coalition RDF-AFC/M23, l’armée dénonce un « pogrom »

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé, dans un communiqué publié ce lundi 23 juin, le massacre de 17 civils survenu la veille, dimanche, dans le village de Munzinzi, territoire de Walungu, province du Sud-Kivu.
Selon l’armée congolaise, l’attaque a été perpétrée vers 18h30 par les rebelles de la coalition RDF–AFC/M23. Outre les morts, plusieurs habitations ont été incendiées, contraignant des dizaines d’habitants à fuir dans la panique vers les camps militaires pour se réfugier.
« La population a été accusée de collaboration avec les Forces armées et les Wazalendo par l’ennemi, après les échecs cuisants et les lourdes pertes qu’il a subis en tentant d’attaquer les positions des forces loyalistes. Les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance », déclare le communiqué signé par le général-major Ekenge Bomusa Efomi.
Le haut gradé rassure que les FARDC poursuivront leurs efforts pour protéger les civils et combattre les violences imposées par les groupes armés dans l’Est du pays.
WTK/CONGOPROFOND.NET