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Procès 100 jours : Philippe Kayumba pour la révision de certaines lois devenues obsolètes

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Professeur de droit à l’Université de Kinshasa (Unikin) et procureur à la Cour des comptes, Philippe Kayumba a proposé la révision de certaines lois devenues obsolètes par rapport au contexte actuel, en partant des leçons tirées des deux procès dit de 100 jours du président de la République Félix Antoine Tshisekedi. C’etait lors d’un café de presse organisé, le samedi 19 décembre 2020 l’hôtel Memling à Kinshasa, par le média en ligne Actualite.cd, autour du thème « Leçons apprises de deux procès liés au programme de 100 jours ».

Invité à intervenir dans ce café de presse, le professeur Philippe Kayumba a, en fait, démontré l’importance de la mise en application des lois de la République et des mécanismes dégagés dans la convention des Nations Unies pour mieux lutter contre la corruption en RDC.

Pour lui, c’est toute la population qui doit prendre conscience afin d’endiguer la corruption, en mettant en exergue trois mécanismes de la convention de Nations Unies pour lutter contre la corruption. Il s’agit premièrement de la prévention, deuxièmement de la détection et enfin de la répression. Aussi a-t-il proposé dans ce sens la réforme de quelques lois du pays, dont le Code pénal devenu obsolète, pour leur efficacité.

Deuxième intervenant à ce café de presse d’actualité cd, Jimmy Kande, coordonnateur pays du Réseau Panafricain de Lutte contre la Corruption (UNIS), a d’abord fait un bref aperçu des états généraux de la corruption en RDC. La corruption, a-t-il relevé, continue à mieux se porter au pays.

D’après lui, le Procès 100 jours a comporté plusieurs irrégularités. Dans sa logique, un pays comme la RDC où la corruption est monnaie courante, les noms des personnes condamnées pour corruption sont plutôt à compter au bout des doigts. Il y a donc un paradoxe entre le taux de condamnation pour corruption et la corruption elle-même.

« Pour le procès 100 jours, il y a des gens qui sont intervenus comme témoins qui devraient normalement être convoqués comme complices », a-t-il souligné

Rédacteur en chef d’Actualité.cd et modérateur du café de presse, Patrick Maki a laissé entendre que cette activité se place dans la mission de tous les médias d’instruction. Car, elle revête un caractère pédagogique.

Actualité.cd que dirige Patient Ligodi s’est donné une mission de lutter pour la bonne gouvernance à travers de débats citoyens, libres et démocratiques dans différents cadres.

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Réhabilitation de la Fikin : La société turque Milvet suspend les travaux et exige un espace de 6 hectares avec option de rachat avant signature du contrat

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Les travaux de réhabilitation de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin) sont stoppés. Raison, des divergences persistantes entre la société turque Milvet et la partie congolaise représentée par le comité de gestion de ce site touristique.

Selon nos fins limiers, la société turque Milvet commise pour ces travaux va au-delà de ce qui était convenu. En effet, les confidences du NOUVEAUMEDIA.CD affirment que cette entreprise de construction exige aux gestionnaires de la Fikin un campement d’une étendue de 6 hectares.

En clair, les Turcs veulent disposer d’un espace allant de l’espace Plazza jusqu’à l’esplanade de la Fikin pour une occupation d’une durée de 10 ans. Non seulement le timing fixé pour la réalisation des travaux est trop élastique, la société Milvet compte racheté ledit espace au cas où la réhabilitation de la Fikin allait au-delà du temps fixé.

Interrogés, certains fonctionnaires de la Fikin qui se sont confiés au média en ligne kinois déclarent que les Turcs seraient disposé de payer 60.000 dollars américains le mois pour location des 6 hectares devant abriter leur quartier général.

La firme turque Milvet avait pourtant débuté les travaux de réhabilitation de la Fikin. Le site était même vidé de ses occupants, débits de boissons… à certains endroits. L’entreprise de construction affectée a procédé au remblayage du terrain. Les containers de la firme turque Milvet avec les matériaux de construction ont été visibles à la Fikin.

Le projet de réhabilitation de la Fikin prévoit, entre autres, un centre d’exposition, un parc d’attractions, un centre commercial, un parc d’attractions, un centre de conférence, un centre commercial et un hôtel.

Il est également prévu la construction d’un aréna multifonctionnel de 20 mille places assises qui comprendra un centre d’exposition de près de 21 milles mètres carrés.

Le centre d’exposition prendra 8% de la superficie totale de la Fikin. Le parc d’attractions sera érigé sur un espace de 15 à 16% de la superficie, en dehors d’autres installations notamment l’hôtel, la salle de banquets et la salle de congrès susceptible d’accueillir des conférences et des séminaires internationaux.

Hornella MANSANGA/NOUVEAUMEDIA.CD


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