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Présidentielle 2018 : V. Kamerhe désiste et soutient la candidature de F. Tshisekedi

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Les opposants Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi ont signé ce vendredi 23 novembre 2018 dans la capitale kényane, Naïrobi, un accord de coalition en vue de la présidentielle du 23 décembre en RDC.

Refusant finalement de s’aligner derrière leur collègue Martin Fayulu, désigné candidat commun à Genève, Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi se sont mis d’accord de leur côté sur un « ticket » : le premier a accepté de se retirer de la course présidentielle pour soutenir le second.

Rappelons-le, ces deux poids lourds de l’opposition congolaise avaient retiré leur signature d’un précédent compromis conclu à Genève avec cinq autres leaders, lequel avait fait de Martin Fayulu le candidat commun de la plateforme « Lamuka » justifiant leurs positions par les pressions subies de leurs bases qui n’ont pas apprécié le choix du président de l’Ecidé.

L’UNC/Sud-Kivu prêt à accompagner l’accord Kamerhe – F. Tshisekedi

Cette nouvelle devrait assurément réjouir les partisans de Vital Kamhere, notamment ceux de la fédération provinciale de l’Union pour la Nation Congolaise(UNC/Sud-Kivu) , son parti politique, qui affirmait déjà le jeudi 22 novembre 2018 être disposée à accompagner l’accord en voie d’être signé entre les présidents Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi.

 » Il y a un accord qui est entrain d’être trouvé entre le président Kamerhe de l’UNC, notre leader incontesté, et le président Félix Tshisekedi de l’UDPS. L’UNC Sud-Kivu est prête à accompagner l’accord trouvé entre Kamerhe et Félix Tshisekedi et nos militants sont d’accord », avait annoncé Amato Bayubasire dans un point de presse tenu à la permanence de ce parti.

Ce même message a été annoncé également aux différents militants de l’UNC dans le territoire de Walungu, village natal de Kamerhe dans 3 différents meetings organisés par ce parti.

CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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