À la Une
Présidentielle 2018: UREP écartelé entre M. Fayulu et F. Tshisekedi
Ce qu’on devait craindre est arrivé.
À l’heure des alliances entre les partis et regroupements politiques, il y a du rififi en l’air. C’est le cas du regroupement « Unis pour la république » présidé par Bofasa Djema. Affilié à la plateforme « Nouvel élan » d’Adophe Muzito, ce regroupement devrait donc soutenir son candidat naturel Martin Fayulu.
Coup de théâtre, dans un communiqué signé le 24 novembre par son président Bofasa Djema, ce regroupement a fait allégeance à « Cap pour le changement » et de facto soutient la candidature de Félix Tshisekedi. Ce communiqué se réfère à une correspondance du 04 novembre où l’Urep demandait à Adolphe Muzito de soutenir la candidat de Kamerhe à Genève.
Réponse du berger à la bergère, ce 2 décembre 2018, le Secrétaire exécutif du même regroupement réfute cette adhésion. Selon lui, « la décision de Monsieur Charles Bofasa Djema n’engage que lui seul et son parti GR. » Barthelemy Botswali Lengomo a réitéré le soutien de son regroupement UREP à la coalition Lamuka et à Martin Fayulu, son candidat aux élections présidentielles de 2018.
Cette situation semble créer le trouble et de facto la division au sein de cette plateforme.
Tous les deux communiqués revendiquent une quelconque conférence des présidents qui a statué sur l’adhésion au CACH pour le cas de Bofasa et le maintien pour Botswali.
Une situation très ambiguë qui rappelle le dédoublement des partis politiques avant le dépôt des listes à la CENI.
Ainsi, les deux camps doivent se mettre d’accord sur une déclaration commune afin d’éviter d’exposer les linges sales aux yeux des électeurs à l’heure de la campagne électorale. Les linges sales se lavent en famille, dit-on!
TMB/ CONGOPROFOND. NET
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À la Une
RDC : La CENCO veut de Jean-Pierre Bemba, les preuves de 1.000.000$ remis à chaque diocèse
Dans une mise au point faite ce jeudi 05 décembre, la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a rejeté les propos du vice-premier ministre et ministre des transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, lors d’une intervention mercredi, sur top Congo FM.
Tout en contestant ces allégations, la CENCO considère cette sortie comme une allusion d’attaques et de procès d’intention contre l’église catholique en RDC.
« Nous déplorons cette sortie médiatique émaillée d’allusions, d’attaques et de procès d’intention contre l’église catholique de la RD Congo », fait savoir son secrétaire général abbé Donatien Nshole.
L’église catholique dément également les affirmations du VPM des transports selon lesquelles, chacun de ses 47 diocèses aurait reçu la faveur de bénéficier d’un montant de 1.000.000 $ de la part du président de la République, pour la construction des œuvres caritatives et de développement.
Pour la CENCO, le gouvernement congolais et l’église catholique ont convenu de collaborer pour une mise en œuvre des projets sociaux et économiques à impact visible en faveur des populations locales à travers les 48 diocèses de la RDC. « Sans jamais été demanderesse, et surtout dans le souci de rendre service à la population, de bonne foi, l’Eglise s’est engagée », poursuit abbé Nshole.
Les accusations non fondées
Cependant, la CENCO demande à Jean Pierre Bemba de rendre publique les preuves de ses allégations de 1.000.000$ remis à chaque diocèse.
Par ailleurs, l’église catholique rappelle sa mission qui est de préserver la paix et l’unité entre les fils et filles du Congo, ce qui soutient son refus catégorique à tout éventuel changement de la constitution.
Félix Ilunga/CONGOPROFOND.NET
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