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Présidentielle 2018: Marie José Ifoku se dit « traquée » jusque dans son église !

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L’unique femme candidate à la présidentielle du 23 décembre 2018, Marie Josée Ifoku, affirme subir le martyr de la part des individus tapis dans l’ombre.

Evangéliste de son état, elle rapporte avoir été dernièrement empêchée de prêcher à l’église « Sang Précieux » dans la commune de Kalamu, le mardi 30 octobre dernier. Les raisons de cette interdiction n’ont pas été dévoilées clairement par les responsables de cette église.

Pourtant, affirme-t-elle, elle était classée avec deux autres orateurs qui, eux, ont prêché sans problème. Un des responsables de l’église s’est limité à lui dire : « Si tu veux nous protéger et protéger l’église, ne viens pas prêcher », rapporte un proche de Ifoku.

Marie-Josée Ifoku
affirme être victime d’une décision politique et regrette de voir la politique s’inviter jusqu’à l’église. « Ma prédication n’avait rien à voir avec ma candidature. Prêcher est un apostolat pour moi, je le fais toujours même quand j’étais gouverneur.
Et ce n’est pas maintenant que quelqu’un va me l’interdire », a-t-elle déploré devant la presse.

Elle dit cependant assumer sa foi et promet de continuer son combat pour le bien-être des Congolais. « C’est une honte d’empêcher quelqu’un de partager la parole de Dieu avec les autres », a-t-elle ajouté.

Rappelons que cette candidate avait déclaré être victime d’une pression de la part du FCC pour retirer sa candidature à la présidentielle de décembre 2018 et appuyer la candidature de Shadary.

L’opinion se rappelle qu’elle a déjà été empêchée de traverser pour Brazzaville par la DGM.

Elle a aussi été invalidée par la CENI pour double nationalité avant d’être réhabilité par la cour constitutionnelle.

TMB/ CONGOPROFOND. NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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