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Présidentielle 2018: les grandes promesses de Gabriel Mokia

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Avec un budget de 15 milliards de dollars par an, le candidat président Gabriel Mokia entend améliorer le vécu quotidien des Congolais ; assurer la paix et la sécurité en RD Congo en repoussant tous les groupes armés vers Kampala et Kigali qui les soutiennent pour piller les richesses naturelles de la RDC ; donner du travail aux jeunes ; réduire les frais académiques à 200 USD ; assurer la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire, améliorer les salaires des fonctionnaires de l’Etat avec un SMIG de 300$, 400$ pour les policiers et militaires, etc.

Le président du Mouvement des Démocrates Congolais a dévoilé son programme le week-end dernier devant des centaines de militants de son parti qui ont pris d’assaut sa résidence de l’avenue Haut Commandement dans la commune de la Gombe.

Vieil homme d’affaires, Gabriel Mokia compte impulser le développement de l’agriculture et valoriser l’exploitation des ressources naturelles pour mobiliser les moyens de financer son programme, soit 75 milliards de dollars en cinq ans.

Quant à la motivation de sa candidature, le bouillant candidat n° 16 s’est adressé à ses militants en ces termes : « Le Congo vous appartient. Vous y êtes nés, vous y avez grandi et vous y mourrez. Je suis allé déposer ma candidature pour arracher le pouvoir à ceux qui ont détruit ce pays ».

« Depuis l’arrivée de l’AFDL en 1997, j’ai été arrêté huit fois et emprisonné pendant dix ans ferme mais je suis toujours déterminé à servir mon pays dans la vérité », a rappelé Gabriel Mokia avant d’indiquer avoir parfois décliné les offres du régime Kabila pour ne pas se souiller.

« Je savais qu’ils allaient échoué et c’est pourquoi j’ai préféré solliciter le mandat présidentiel à vous le peuple pour vous servir », a déclaré le candidat Mokia.

Actualité oblige, il n’a pas manqué de dénoncer des morts de trop à l’Université de Kinshasa.
Pour lui, les armes devraient crépiter à Beni plutôt qu’à Kinshasa pour chasser les étrangers qui viennent piller les richesses du Congo. « Mais les bonzes du pouvoir ne le font pas parce qu’ils sont beaux-frères à ces terroristes ; ils ont pour la plupart des femmes rwandaises et ougandaises », révèle Gabriel Mokia avant de promettre que s’il est élu, il rendra la jeunesse congolaise riche en la remettant au travail. « Je vais chasser tous les étrangers qui écument le secteur informel pour donner de l’emploi aux jeunes congolais », a martelé le tonitruant Mokia.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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« La dernière nuit du Raïs » : Israël Tshipamba électrise Kinshasa avec une fresque théâtrale sur la chute du pouvoir

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Ce vendredi 7 novembre 2025 à 20h30, le rideau est tombé sur une tournée artistique intense : après une semaine de représentations à Ouagadougou, l’acteur et metteur en scène congolais Israël Tshipamba, également Directeur artistique du Tarmac des Auteurs, a offert au public kinois deux représentations exceptionnelles de son spectacle « La dernière nuit du Raïs », clôturant ainsi une série théâtrale saluée à travers la région.

Adaptée du roman éponyme de Yasmina Khadra, la pièce, mise en scène par Leatitia Ajanohun et portée par la musique originale d’Amoureux Kimpioka, plonge le spectateur dans l’intimité crépusculaire d’un dictateur face à sa chute imminente. Dans un monologue haletant, empreint de lucidité et de désespoir, le “Raïs” se débat avec sa conscience, revisite ses illusions de grandeur et affronte le vide de son propre pouvoir.

La performance d’Israël Tshipamba, à la fois sobre et incandescente, a été saluée pour sa force émotionnelle et sa capacité à incarner la complexité tragique d’un homme déchu.

Présentée du 25 au 30 octobre à l’Espace Gambidi de Ouagadougou, l’œuvre a rencontré un accueil enthousiaste du public burkinabé et des critiques théâtrales, qui ont mis en avant la cohérence esthétique et la profondeur du propos. À Kinshasa, le Tarmac des Auteurs a fait salle comble pour la clôture de la tournée, rassemblant artistes, étudiants et passionnés de théâtre venus vibrer au rythme de ce drame politique et humain.

La direction du Tarmac a souligné que cette tournée illustre la vocation régionale et internationale de l’institution, qui œuvre à faire rayonner la création théâtrale congolaise au-delà des frontières.
Fort de ce succès, « La dernière nuit du Raïs » devrait prochainement connaître de nouvelles dates de diffusion sur le continent africain et en Europe, confirmant Israël Tshipamba comme l’une des voix majeures du théâtre contemporain congolais.

Tim Katshabala

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