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Présidence de la Ceni : Mboso appelé à siffler la fin de la récréation
Tous les moratoires accordés aux confessions religieuses, dans l’espoir de les voir trouver un consensus autour du futur candidat président de la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante), ayant expiré, il ne reste plus qu’à la Commission paritaire de l’Assemblée Nationale d’examiner et de soumettre à la plénière, le procès-verbal ou les procès verbaux en sa possession attendus de cette sous-composante de la Société civile.
En effet, il a été constaté formellement, hier jeudi 19 août, que la réunion de la dernière chance qui devait regrouper les deux tendances antagonistes s’est transformée, au siège de la CIME, en une séance de retrouvailles entre les six églises porteuses de la candidature de Denis Kadima à la présidence de la Ceni. Les délégués des Eglises catholique et protestantes y ont brillé par leur absence, sous prétexte qu’elle n’était pas convoquée par le président de la plate-forme des confessions religieuses, entendez Monseigneur Utembi, président de la CENCO (Conférence Episcopale Nationale du Congo).
Alors que tout Kinshasa politique commentait en sens divers le fiasco, l’on a appris que ces deux églises traditionnelles ont sollicité l’arbitrage du Chef de l’Etat. La démarche est d’autant surprenante que ces deux communautés religieuses rejettent la candidature de Denis Kadima au motif qu’il est de la même aire géographique que Félix Antoine Tshisekedi et que, par conséquent, sa neutralité serait sujette à caution. L’autre élément de curiosité se trouve être le procès d’intention fait au Chef de l’Etat par les mêmes confessions religieuses, soupçonné d’avoir un agenda de glissement du processus électoral, ou, en clair, de non respect du délai constitutionnel de tenue de l’élection présidentielle en 2023. Que signifie le recours à un « arbitre » accusé, il y a quelques jours, d’avoir choisi son camp, celui du candidat Denis Kadima ?
*Siffler la fin de la récréation*
Nombre d’observateurs pensent que les responsables de la Cenco (Conférence Episcopale Nationale du Congo) et de l’ECC (Eglise du Christ du Congo) se sont inscrits dans le schéma du blocage du processus électoral. Minoritaires, soit deux voix, ils ont refusé de s’incliner devant une règle propre à la démocratie, à savoir la primauté de la majorité sur la minorité.
La recherche du consensus aurait pu se justifier si aucun candidat n’était sorti du lot au terme de l’examen commun des profils des candidats et de l’élimination de ceux qui n’y répondaient pas. Au final, il y a eu un vote, en faveur de Denis Kadima par six confessions religieuses contre deux.
Compte tenu de ce qui précède, le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso, devrait siffler la fin de la récréation.
Concrètement, il devrait convoquer au plus tôt la Commission paritaire Majorité-Opposition chargée de prendre acte du nom du candidat choisi par la majorité des confessions religieuses pour la présidence de la Ceni ainsi que des noms des délégués des forces politiques et sociales disposant d’un quota de représentation au sein de son futur bureau et de sa future plénière.
Comme il l’avait dit lui-même au début de la crise au sein des confessions religieuses et au regard des enchères qui faisaient monter certains partis et regroupements politiques, le pays ne doit pas être bloqué à cause d’une composante ou d’une sous-composante ayant choisi la politique de la chaise vide pour sa représentation au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante.
S’il ne prend pas ses responsabilités, le pays va continuer à tourner en rond, au risque d’hypothéquer ses chances de respecter le délai constitutionnel pour la tenue des élections générales en 2023.
Kimp/Le Phare
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Le Centre Financier de Kinshasa, en République Démocratique du Congo vibre au rythme de la célébration de MAKUTANO 10 avec plusieurs attentes en termes d’actions concrètes pour une RDC et une Afrique fortes et prospères.
Ces assises sous-entendent un rassemblement de dirigeants publics et privés panafricains et internationaux pour repenser un nouveau modèle économique.
Avec un programme riche et équilibré avec des intervenants de haute qualité, l’allocution de Félix Tshisekedi, président de la RDC est également attendue et des interventions de quelques membres du gouvernement Suminwa, Daniel Bumba, gouverneur de la ville de Kinshasa et d’autres grandes figures du pays par des congolais ayant pris d’assaut le centre financier de Kinshasa.
Cette édition réunira 1000 leaders, entre autres les chefs d’États et des gouvernements pour lancer un New deal en faveur d’une croissance durable et inclusive.
Au terme de cet événement soit le 15 novembre prochain, le projet BUILD HER FUTURE traduit en français par “Construire son futur” sera lancé officiellement en République Démocratique du Congo.
Ce projet vise à fournir une stratégie pour une action rapide, à grande échelle et coordonée en faveur de l’entrepreneuriat féminin.
A suivre…
Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET
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